Il était sans amour ; il souffrait en son âme ;
Il avait travaillé longtemps. C’était pitié !
Son front, sombre, penchait, jamais homme ni … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Jean Aicard (1848-1921), poète provençal né à Toulon. Découvrez ses œuvres lyriques sur la Provence, l’enfance et la nature. Prix de l’Académie française.
Il était sans amour ; il souffrait en son âme ;
Il avait travaillé longtemps. C’était pitié !
Son front, sombre, penchait, jamais homme ni … (Continuer)
Ils sont deux. Un enfant, tout ravi, les précède
Et marche à pas comptés, fier de porter sans aide
Un bâton que couronne un cercle … (Continuer)
La Méditerranée est couchée au soleil ;
Des monts chargés de pins, d’oliviers et de vignes
Qui font un éternel murmure au sien pareil,
Voient … (Continuer)
J’ai ceint mes reins, j’ai pris le bâton voyageur,
Car mon âme souvent n’est qu’une plaie ouverte !
Et je vais, demandant sans trêve un … (Continuer)
Arles, tes Alyscamps sont pleins d’éclats de rire ;
C’est là que les amants aujourd’hui vont se dire
L’éternité de leurs amours :
Les sarcophages … (Continuer)
« Monsieur Jean, vous lirez l’alphabet aujourd’hui. »
J’entends encore ce mot qui faisait mon ennui.
J’avais six ans, j’aimais les beaux livres d’images,
Mais … (Continuer)
J’ai, toute cette nuit, ferme et tête baissée,
Écrit, rêvé,… c’est bien, et je vais m’endormir ;
Je suis content de moi ! La nuit … (Continuer)
Ôh ! ne t’envole pas, doux être,
Ma colombe aux plumes d’argent !
Reste : ici-bas tu fais connaître
La joie à mon cœur indigent … (Continuer)
J’ai besoin de silence… oh ! ne me parlez pas !
J’écoute au fond de moi le murmure d’un rêve,
Et j’entrevois au loin, sous … (Continuer)
Tra la la la la lère !
Les arbres sont contents,
Les flots dansent, la terre
A tout au plus vingt ans.
La nature palpite… (Continuer)
Laisser un CommentaireUn dimanche matin, mettant la veste à bas,
Les garçons, montrant nus les muscles de leurs bras,
Jouent aux boules, ou bien, corps à corps, … (Continuer)
Tu croîs dans ma Provence, ô divine Immortelle.
L’hiver, sur les coteaux que le flot bleu dentèle,
On abrite tes plants comme on cache un … (Continuer)
Qui donc a pu graver ces deux vers de moi, là,
Près des flots, sur la porte en fer d’une villa ?
Qui que tu … (Continuer)
Laisser un CommentairePuisque la vérité sublime
Vous embrase d’un saint désir
Et vous pousse à combler l’abîme
Que notre siècle doit franchir ;
Puisque le beau nom … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa grappe belle et mûre et virginale encore
Que baisent seulement la rosée et l’aurore,
Garde sur sa peau rose un voile frais et blanc… (Continuer)
Février. Le blé monte aux tiédeurs hivernales.
En hiver nos midis sont des matins d’été ;
Mais parfois méchamment, aux heures matinales,
Un souffle d’hiver … (Continuer)