Catégorie : Jean Aicard

Que dis-tu ? Que fais-tu là-bas, ma sœur chérie ?
Écris-moi plus souvent encore, je t’en prie.
Je suis dans un torrent de bruit. Si … (Continuer)

Vignes du Languedoc, oliviers des Alpines,
Toi qui dresses si haut ton front neigeux, Ventoux,
Alpes du Dauphiné, forêts, monts et collines,
Dans la plaine … (Continuer)

Au versant d’un coteau, par-dessus des murs bas,
Tout le champ apparaît, et l’on ne croirait pas,
Tant les cyprès (dont bien des bastides sont … (Continuer)

Je n’ai pas connu ma mère,
Et nul ne m’en a rien dit ;
Je n’ai pas connu mon père,
Et j’erre comme un maudit.… (Continuer)

Pour le Papillon et l’Âme
La Grèce avait un seul nom ;
Ô poètes ! je proclame
Que la Grèce avait raison.

L’Âme et l’insecte … (Continuer)

C’était un saltimbanque leste !
Sa vie était un carnaval ;
Son costume d’un bleu céleste
Scintillait d’astres en métal.

Il avait le poing sur … (Continuer)

Oh ! le monde est à moi, puisque enfin quelqu’un m’aime.
Figurez-vous ! un soir, plein d’un ennui suprême,
Seul, mais seul malgré moi, malheureux … (Continuer)

Ô précurseur naïf et doux de l’Évangile,
Poète aimant, vieux maître immortel, ô Virgile,
J’étais encore enfant quand sous le ciel du Nord
J’ai respiré … (Continuer)

On a congé parfois dans ce Paris étrange,
Et l’on peut oublier le bruit, brouillard et fange,
L’incessant tourbillon, le travail, les efforts.
C’est quand … (Continuer)

Les temps sont accomplis. L’aube sereine dore,
À l’horizon lointain, les paisibles sommets,
Et la terrible nuit qui nous oppresse encore
Doit insensiblement disparaître à … (Continuer)

Lorsque j’étais enfant, j’ai fait plus d’une fois,
Comme tous mes égaux, l’école buissonnière.
Le maître m’attendait : j’étais dans la rivière,
Ou le long … (Continuer)

Il pleut, nous pleurons,… Vive le soleil !
Nous sommes le ciel, essayons de luire ;
Nous sommes enfants, essayons de rire ;
Le rire … (Continuer)

Parfois l’historien qui sonde
Les grands règnes évanouis,
Ou sur les horizons du monde
Fixe ses regards éblouis,

Voyant dans quelle nuit profonde
Les esprits … (Continuer)

L’été hurle de soif ; la terre ardente éclate.
Le lézard bâille et dort sous le pampre écarlate.
Le chaume craque, l’ombre est nette sur … (Continuer)

Je sais un bouquet de roseaux
Qui dans le golfe, au bord des eaux,
Est solitaire ;
Mélodieux, frais et serré,
Pour moi ce petit … (Continuer)

Il lui disait : « Je suis ton frère ;
Ne te souvient-il plus des cieux ?
Leur doux reflet brille en tes yeux :… (Continuer)