La lumière, ce fleuve insondable qu’envoie
Le soleil, vaste source, aux mondes, vastes mers,
Prodigue largement la Vie à l’univers,
Et dans le cœur de … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Jean Aicard (1848-1921), poète provençal né à Toulon. Découvrez ses œuvres lyriques sur la Provence, l’enfance et la nature. Prix de l’Académie française.
La lumière, ce fleuve insondable qu’envoie
Le soleil, vaste source, aux mondes, vastes mers,
Prodigue largement la Vie à l’univers,
Et dans le cœur de … (Continuer)
Que voulez-vous que je vous dise ?
Cela vous coûterait bien peu,
De délaisser enfin l’Église
Et de vous rapprocher de Dieu.
Vous écrasez les … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes taureaux de Camargue, errant à l’aventure,
Ardents comme autour d’eux la farouche nature,
Heurtant leur corne aiguë au tronc des tamarins,
Boivent à pleins … (Continuer)
Le temps heureux n’est plus où rayonnait la Grèce,
Où Périclès vivait, étoile du plein jour !
Où les peuples, ardents de force et de … (Continuer)
Premier mai, souvenir charmant, boutons ouverts !
La querelle des nids emplit les chênes verts.
L’épine disparaît sous le fouillis des roses.
Dans la haie, … (Continuer)
« Connais-tu le pays où fleurit l’oranger ? »
Ainsi chante Mignon sous un ciel étranger,
Les yeux vers l’horizon immense.
Elle voit en esprit … (Continuer)
Je regrette les vieux vaisseaux dont la voilure,
Large et lourde, pendait du faîte au pied des mâts,
Et leurs pesants rouleaux de toile dont … (Continuer)
La grand’messe chantée, en pompe le curé
Fait porter sous le porche un saint Eloi doré,
Vieux buste aux yeux d’émail, à figure béate,
Posé … (Continuer)
Nous qui croyons souffrir, songeons à la souffrance
De ceux qui vivent seuls, sans même une espérance,
Et qui mourront tout seuls ;
Regardons les … (Continuer)
La frégate retourne au port, voiles tendues,
Et, pour mieux voir la côte aux falaises ardues,
Je monte dans la hune où me suit un … (Continuer)
La forge retentit de longs fracas d’enclume ;
Tout hurle, tout gémit, et, dans l’antre infernal,
Sous le soufflet robuste un noir brasier qui fume… (Continuer)
Les soirs d’été, sous les mûriers où l’on s’attable
On reste après souper, l’air étant délectable,
Pour oublier l’ardeur et les travaux du jour.
La … (Continuer)
Nice, trop petite naguère,
S’agrandit, libre de tout mur,
Ni port marchand, ni port de guerre,
Toute blanche au bord de l’azur.
Nice a pour … (Continuer)
Laisser un CommentaireOn carguait lentement les lourdes voiles rondes
Qui poussaient le vaisseau sous les vents réguliers,
Et l’Occident brisait ses flèches moribondes
Sur leurs rondeurs s’offrant … (Continuer)
Vous m’êtes chers, cyprès du Nord, cyprès funèbres,
Malgré votre feuillage habité des ténèbres,
Car vous me rappelez d’autres cyprès joyeux,
Mes cyprès odorants dont … (Continuer)
Ne pourrai-je saisir un espoir qui m’apaise,
Ni voir luire la foi dans la clarté du jour,
Dis, ô joyeux soleil dont le rayon me … (Continuer)