Comme petits enfants d’une larve outrageuse,
D’un fantôme, ou d’un masque, ainsi nous avons peur,
Et redoutons ta mort, la concevant au coeur
Telle comme … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Comme petits enfants d’une larve outrageuse,
D’un fantôme, ou d’un masque, ainsi nous avons peur,
Et redoutons ta mort, la concevant au coeur
Telle comme … (Continuer)
Conte les ans, les mois, les heures et les jours
Et les points de ta vie, et me dis, malhabile,
Où ils s’en sont allés … (Continuer)
J’ay voulu voyager, à la fin le voyage
M’a fait en ma maison mal content retirer.
En mon estude seul j’ay voulu demeurer,
En fin … (Continuer)
L’enfance incontinent meurt devant la jeunesse,
L’adolescence fait la jeunesse mourir,
La virilité fait au monument* courir
L’âge d’adolescence où l’amour nous oppresse,
La virilité … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes poissons escaillez aiment les moites eaus,
Les fleuves et les lacs : les animaus sauvages
Aiment les bois touffus, les creus et les boccages.… (Continuer)
Le malade affligé de la palle jaunisse
Treuve le miel amer, le fievreux tremblotant
Au fort de son exces va le flot souhaitant.
Preferant l’appetit … (Continuer)
Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains,
Le muscle, le tendon, et le nerf te travaille ;
Tantost un pleuresis te livre … (Continuer)
Nous n’entrons point d’un pas plus avant en la vie
Que nous n’entrions d’un pas plus avant en la mort,
Nostre vivre n’est rien qu’une … (Continuer)
Assies toy sur le bort d’une ondante riviere
Tu la verras fluer d’un perpetuel cours,
Et flots sur flots roulant en mille et mille tours… (Continuer)
L’enfance n’est sinon qu’une stérile fleur,
La jeunesse qu’ardeur d’une fumière* vaine,
Virilité qu’ennui, que labeur, et que peine,
Vieillesse que chagrin, repentance, et douleur … (Continuer)
Où pourraton trouver en ce val de misère
Un lieu tant arrêté dont tu ne chèses bas,
Considérant d’Héli l’inopiné trépas,
Mourant en sa maison … (Continuer)
Notre vie est semblable à la lampe enfumée,
Aux uns le vent la fait couler soudainement,
Aux autres il l’éteint d’un subit soufflement
Quand elle … (Continuer)
À beaucoup de danger est sujette la fleur,
Ou l’on la foule aux pieds ou les vents la ternissent,
Les rayons du soleil la brûlent … (Continuer)
Si tu meurs en jeunesse, autant as tu gousté
D’amour, et de douceur durant ce peu d’espace,
Que si de deus cens ans tu parfaisois … (Continuer)
Cet océan battu de tempête et d’orage
Me venant à dédain et le dévoiement
De mon faible estomac prompt au vomissement
Me faisait déjà perdre … (Continuer)
Le temps ne bouge point et jamais ne repose,
La vie instable fuit et ne chemine pas,
Fortune escrime et bat sans remuer les bras,… (Continuer)