Pour Léon Cladel
Linus aux bois de Crète errant parmi les branches
Voyait fuir et tourner de vagues formes blanches
Qui riaient ; et des … (Continuer)
Pour Léon Cladel
Linus aux bois de Crète errant parmi les branches
Voyait fuir et tourner de vagues formes blanches
Qui riaient ; et des … (Continuer)
À Edgar Poe.
Dans l’herbe folle et l’ortie,
La paupière appesantie,
Rôde un chat maigre au poil roux.
Le mur dans l’ombre blafarde,
Où s’entrechoquent … (Continuer)
Comme un lointain étang baigné de clair de lune,
Le passé m’apparaît dans l’ombre de l’oubli.
Mon âme, entre les joncs, cadavre enseveli,
S’y corrompt … (Continuer)
Parmi les trèfles d’or et les roses d’émail,
Peinte avec des yeux verts et des cheveux de cuivre
Sur un ciel d’ocre pale, Yseulte clôt … (Continuer)
Sous un grand chaperon de peluche écarlate,
Un clair escoffion brodé de perles rondes
Enserre un front de vierge aux courtes mèches blondes,
Une vierge … (Continuer)
Un pâle clair de lune allonge sur la grève
L’ombre de hauts clochers et de grands toits, où rêve
Tout un choeur de géants et … (Continuer)
Enchanteurs et sorciers, Mantegna, Léonard !
Des sourires de femme apparus dans les Louvre
Plus d’un porte une plaie au flanc, qui pleure et s’ouvre… (Continuer)
À Alphonse Daudet.
Ma vie, où des vols de colombes
Neigeaient autrefois dans l’azur,
Est un jardin rempli de tombes
Avec des hiboux sur son … (Continuer)
À Jean Richepin
Par la forêt et la ravine,
La lèvre rouge et les fronts bruns
Les zingaris, fils des vieux Huns,
Vont chevauchant, tribu … (Continuer)
Sous la lune bleue aux caresses molles,
Par le clair obscur des bois épineux,
Le Printemps s’avance aux sons lumineux
Des flûtes mêlées aux voix … (Continuer)
Les bras nus cerclés d’or et froissant le brocart
De sa robe argentée aux taillis d’aubépines,
Mélusine apparaît entre les herbes fines,
Les cheveux révoltés, … (Continuer)
Ni les douces langueurs des flùtes et des lyres,
Ni les parfums mourants des vagues encensoirs
En cadence envolés dans le calme des soirs,
Ni … (Continuer)
Dans un corps baleiné, renflé comme un ciboire,
Tout de satins crémeux et d’opaques velours,
C’est une dame étrange aux traits heurtés et courts,
D’une … (Continuer)
C’était un grand bois calme aux troncs baignés d’azur.
Une tête d’angoisse aux yeux d’illuminée
Flambants et bleus, pensive et de pleurs ravinée,
S’y dressait, … (Continuer)
C’était au fond d’un rêve obsédant de regrets.
J’errais seul au milieu d’un pays insalubre.
Disque énorme, une lune éclatante et lugubre
Émergeait à demi … (Continuer)
Le long des marbres noirs et des sombres portiques,
Bordant du pâle Hadès les quais silencieux,
L’éphèbe éblouissant et l’espoir dans les yeux
Descend d’un … (Continuer)