Catégorie : Jean Moreas

Je viens de mal parler de toi, rose superbe !
Si ton éclat est vif, rose, tu sais pourtant,
Seule dans le cristal, au milieu … (Continuer)

Je songe aux ciels marins, à leurs couchants si doux,
A l’écumante horreur d’une mer démontée,
Au pêcheur dans sa barque, aux crabes dans leurs … (Continuer)

Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes
Qui couvriront l’étang du moulin ruiné,
Quand le vent remplira le trou béant des portes
Et l’inutile espace … (Continuer)

Eau printanière, pluie harmonieuse et douce
Autant qu’une rigole à travers le verger
Et plus que l’arrosoir balancé sur la mousse,
Comme tu prends mon … (Continuer)

Nous longerons la grille du parc,
A l’heure où la Grande Ourse décline ;
Et tu porteras car je le veux
Parmi les bandeaux de … (Continuer)

Coupez le myrte blanc aux bocages d’Athènes,
A Nîmes le jasmin ;
A Lille et dans Paris, que les roses hautaines
Tombent sous votre main,… (Continuer)

Ô ma lyre, cessons de nous couvrir de cendre
Comme auprès d’un cercueil !
Je t’orne de verdure et ne veux plus entendre
Des paroles … (Continuer)

Je naquis au bord d’une mer dont la couleur passe
En douceur le saphir oriental. Des lys
Y poussent dans le sable, ah, n’estce ta … (Continuer)

Roses, en bracelet autour du tronc de l’arbre,
Sur le mur, en rideau,
Svelte parure au bord de la vasque de marbre
D’où s’élance un … (Continuer)

L’éclair illuminait la nuit de ses beaux feux,
A la vitre déjà retentissait l’orage,
Plein d’angoisse le temps rampait entre nous deux,
Et j’étais là … (Continuer)

J’ai choisi cette rose au fond d’un vieux panier
Que portait par la rue une marchande rousse ;
Ses pétales sont beaux du premier au … (Continuer)

Chênes mystérieux, forêt de la Grésigne,
Qui remplissez le gouffre et la crête des monts,
J’ai vu vos clairs rameaux sous la brise bénigne
Balancer … (Continuer)

Le coq chante làbas ; un faible jour tranquille
Blanchit autour de moi ;
Une dernière flamme aux portes de la ville
Brille au mur … (Continuer)

Il est doux d’écouter le roseau qui soupire
Avec d’autres roseaux dans un riant vallon :
Un front pensif se courbe à ces accords que … (Continuer)

Je vous revois toujours, immobiles cyprès,
Dans la lumière dure,
Découpés sur l’azur, au bord des flots, auprès
D’une blanche clôture :

Je garde aussi … (Continuer)

Nuages qu’un beau jour à présent environne,
Audessus de ces champs de jeune blé couverts,
Vous qui m’apparaissez sur l’azur monotone,
Semblables aux voiliers sur … (Continuer)