Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.
A la fenêtre, où dans des pots,… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Jean Moréas (1856-1910), poète symboliste grec naturalisé français, né à Athènes, qui révolutionna la poésie française avec ses œuvres lyriques.
Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.
A la fenêtre, où dans des pots,… (Continuer)
Laisser un CommentaireRoses de Damas, pourpres roses, blanches roses,
Où sont vos parfums, vos pétales éclatants ?
Où sont vos chansons, vos ailes couleur du temps,
Oiseaux … (Continuer)
Ce n’est pas vers l’azur que mon esprit s’envole :
Je pense à toi, plateau hanté des chevriers.
Aux pétales vermeils, à la blanche corolle,… (Continuer)
Quand je viendrai m’asseoir dans le vent, dans la nuit,
Au bout du rocher solitaire,
Que je n’entendrai plus, en t’écoutant, le bruit
Que fait … (Continuer)
Oisillon bleu couleurdutemps,
Tes chants, tes chants
Dorlotent doucement les coeurs
Meurtris par les destins moqueurs.
Oisillon bleu couleurdutemps,
Tes chants, tes chants
Donnent de … (Continuer)
Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ;
Ou c’est d’un esprit sot ou c’est d’une âme basse.
Surtout ne dites point … (Continuer)
Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux,
Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne,
Sur l’eau, sur le tardif parterre et dans mes … (Continuer)
N’écoute plus l’archet plaintif qui se lamente
Comme un ramier mourant le long des boulingrins ;
Ne tente plus l’essor des rêves pérégrins
Traînant des … (Continuer)
Lorsque sous la rafale et dans la brume dense,
Autour d’un frêle esquif sans voile et sans rameurs,
On a senti monter les flots pleins … (Continuer)
Substance de Cybèle, ô branches, ô feuillages,
Aériens berceaux des rossignols sauvages,
L’ombre est déjà menue à vos faîtes rompus,
Languissants vous pendez et votre … (Continuer)
Le gaz pleure dans la brume,
Le gaz pleure, tel un oeil.
Ah ! prenons, prenons le deuil
De tout cela que nous eûmes.
L’averse … (Continuer)
Laisser un CommentaireSoeur de Phébus charmante,
Qui veilles sur les flots, je pleure et je lamente,
Et je me suis meurtri avec mes propres traits.
Qu’avaisje à … (Continuer)
Pourquoi cette rage,
Ô ma chair, tu ne rêves
Que de carnage,
De baisers !
Mon âme te regarde,
En tes joutes, hagarde :
Mon … (Continuer)
Les roses jaunes ceignent les troncs
Des grands platanes, dans le jardin
Où c’est comme un tintement soudain
D’eau qui s’égoutte en les bassins ronds.… (Continuer)