A vous, troupe légère,
Qui d’aile passagère
Par le monde volez,
Et d’un sifflant murmure
L’ombrageuse verdure
Doucement ébranlez,
J’offre ces violettes,
Ces lis et … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
A vous, troupe légère,
Qui d’aile passagère
Par le monde volez,
Et d’un sifflant murmure
L’ombrageuse verdure
Doucement ébranlez,
J’offre ces violettes,
Ces lis et … (Continuer)
Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes,
Et, pour entrer aux cavernes profondes,
Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait … (Continuer)
Le Babylonien ses hauts murs vantera
Et ses vergers en l’air, de son Ephésienne
La Grèce décrira la fabrique ancienne,
Et le peuple du Nil … (Continuer)
Flatter un créditeur, pour son terme allonger,
Courtiser un banquier, donner bonne espérance,
Ne suivre en son parler la liberté de France,
Et pour répondre … (Continuer)
Sonnet XXXI.
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et … (Continuer)
Ô que tu es heureux, si tu connais ton heur,
D’être échappé des mains de cette gent cruelle,
Qui sous un faux semblant d’amitié mutuelle… (Continuer)
Qui niera, Gillebert, s’il ne veut résister
Au jugement commun, que le siège de Pierre
Qu’on peut dire à bon droit un paradis en terre,… (Continuer)
Le grand flambeau gouverneur de l’année,
Par la vertu de l’enflammée corne
Du blanc thaureau, prez, montz, rivaiges orne
De mainte fleur du sang des … (Continuer)
Loyre fameux, qui ta petite Source
Enfles de maintz gros fleuves, et Ruysseaux,
Et qui de loing coules tes cleres Eaux
En l’Ocean d’une assez … (Continuer)
Sonnet LXVI.
Ne t’émerveille point que chacun il méprise,
Qu’il dédaigne un chacun, qu’il n’estime que soi,
Qu’aux ouvrages d’autrui il veuille donner loi,
Et … (Continuer)
Sonnet LXIX.
Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé,
Comme si Du Bellay n’avait point de défense ?
Pourquoi m’offenses-tu, qui ne t’ai fait offense,
Sinon … (Continuer)
Ne vous pouvant donner ces ouvrages antiques
Pour votre SaintGermain ou pour Fontainebleau,
Je vous les donne, Sire, en ce petit tableau
Peint, le mieux … (Continuer)
Sonnet XLIV.
Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse,
Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison,
Si pour n’avoir commis homicide ou trahison,
Si … (Continuer)
N’étant, comme je suis, encore exercité
Par tant et tant de maux au jeu de la fortune,
Je suivais d’Apollon la trace non commune,
D’une … (Continuer)
Depuis que j’ai laissé mon naturel séjour
Pour venir où le Tibre aux flots tortus ondoie,
Le ciel a vu trois fois par son oblique … (Continuer)
Si les larmes servaient de remède au malheur,
Et le pleurer pouvait la tristesse arrêter,
On devrait, Seigneur mien, les larmes acheter,
Et ne se … (Continuer)