Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D’une argentine fontaine,
Qui d’une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l’Océan monstrueux,… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D’une argentine fontaine,
Qui d’une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l’Océan monstrueux,… (Continuer)
Mars, vergogneux d’avoir donné tant d’heur
A ses neveux que l’impuissance humaine
Enorgueillie en l’audace romaine
Semblait fouler la céleste grandeur,
Refroidissant cette première ardeur,… (Continuer)
Laisser un CommentaireQui prêtera la parole
A la douleur qui m’affole ?
Qui donnera les accents
A la plainte qui me guide :
Et qui lâchera la … (Continuer)
La Parque si terrible
A tous les animaux,
Plus ne me semble horrible,
Car le moindre des maux,
Qui m’ont fait si dolent,
Est bien … (Continuer)
Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse,
Qu’il n’était rien plus doux que voir encore un jour
Fumer sa cherninée, et après long séjour… (Continuer)
Tels que l’on vit jadis les enfants de la Terre
Plantés dessus les monts pour écheller les cieux,
Combattre main à main la puissance des … (Continuer)
Je hais plus que la mort un jeune casanier,
Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours de fête,
Et craignant plus le jour qu’une … (Continuer)
Cependant qu’au palais de procès tu devises,
D’avocats, procureurs, présidents, conseillers,
D’ordonnances, d’arrêts, de nouveaux officiers,
De juges corrompus, et de telles surprises :
Nous … (Continuer)
Laisser un CommentaireMagny, je ne puis voir un prodigue d’honneur,
Qui trouve tout bien fait, qui de tout s’émerveille,
Qui mes fautes approuve et me flatte l’oreille,… (Continuer)
Sonnet CXXIX.
Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête,
Je vois le vieux Protée son troupeau renfermer,
Je vois le vert Triton s’égayer sur … (Continuer)
Que feraije, Morel ? Dismoi, si tu l’entends,
Feraije encore ici plus longue demeurance,
Ou si j’irai revoir les campagnes de France,
Quand les neiges … (Continuer)
Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,… (Continuer)
Toi qui de Rome émerveillé contemples
L’antique orgueil, qui menaçait les cieux,
Ces vieux palais, ces monts audacieux,
Ces murs, ces arcs, ces thermes et … (Continuer)
Celle que Pyrrhe et le Mars de Libye
N’ont su dompter, cette brave cité
Qui d’un courage au mal exercité
Soutint le choc de la … (Continuer)
Qui a vu quelquefois un grand chêne asséché,
Qui pour son ornement quelque trophée porte,
Lever encore au ciel sa vieille tête morte,
Dont le … (Continuer)
Une louve je vis sous l’antre d’un rocher
Allaitant deux bessons : je vis à sa mamelle
Mignardement jouer cette couple jumelle,
Et d’un col … (Continuer)