Sonnet LXXXIX.
Gordes, il m’est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d’un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
Sonnet LXXXIX.
Gordes, il m’est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d’un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le … (Continuer)
Ce n’est pas sans propos qu’en vous le ciel a mis
Tant de beautés d’esprit et de beautés de face,
Tant de royal honneur et … (Continuer)
Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre,
Fuyons ce bord avare et ce peuple inhumain,
Que des dieux irrités la vengeresse main
Ne nous accable encor … (Continuer)
Sonnet XLV.
Ô marâtre nature (et marâtre es-tu bien,
De ne m’avoir plus sage ou plus heureux fait naître),
Pourquoi ne m’as-tu fait de moi-même … (Continuer)
De ce royal palais que bâtiront mes doigts,
Si la bonté du roi me fournit de matière,
Pour rendre sa grandeur et beauté plus entière,… (Continuer)
Si tu ne sais, Morel, ce que je fais ici,
Je ne fais pas l’amour ni autre tel ouvrage :
Je courtise mon maître, et … (Continuer)
Sonnet XI.
Bien qu’aux arts d’Apollon le vulgaire n’aspire,
Bien que de tels trésors l’avarice n’ait soin,
Bien que de tels harnais le soldat n’ait … (Continuer)
Sonnet LXXXVI.
Marcher d’un grave pas et d’un grave sourcil,
Et d’un grave sourire à chacun faire fête,
Balancer tous ses mots, répondre de la … (Continuer)
Sonnet CXXIV.
Le roi (disent ici ces bannis de Florence)
Du sceptre d’Italie est frustré désormais,
Et son heureuse main cet heur n’aura jamais
De … (Continuer)
Esprit royal, qui prends de lumière éternelle
Ta seule nourriture et ton accroissement,
Et qui de tes beaux rais en notre entendement
Produis ce haut … (Continuer)
Sonnet CXXV.
Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Tout cela qui depuis a rempli ce grand vide,
L’air, la terre, et le feu, … (Continuer)
Ores, plus que jamais, me plaît d’aimer la Muse
Soit qu’en français j’écrive ou langage romain,
Puisque le jugement d’un prince tant humain
De si … (Continuer)
Ô beaux cheveux d’argent mignonnement retors !
Ô front crêpe et serein ! et vous, face dorée !
Ô beaux yeux de cristal ! ô … (Continuer)
Prélat, à qui les cieux ce bonheur ont donné
D’être agrable aux rois : prélat, dont la prudence
Par les degrés d’honneur a mis en … (Continuer)
Cependant que Magny suit son grand Avanson
Pa,jas son Cardinal, et moy le mien encore,
Et que l’espoir flatteur, qui nos beaux ans devore,
Appastre … (Continuer)
Tant que l’oiseau de Jupiter vola,
Portant le feu dont le ciel nous menace,
Le ciel n’eut peur de l’effroyable audace
Qui des Géants le … (Continuer)