Espérezvous que la postérité
Doive, mes vers, pour tout jamais vous lire ?
Espérezvous que l’oeuvre d’une lyre
Puisse acquérir telle immortalité ?
Si sous … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
Espérezvous que la postérité
Doive, mes vers, pour tout jamais vous lire ?
Espérezvous que l’oeuvre d’une lyre
Puisse acquérir telle immortalité ?
Si sous … (Continuer)
Laisser un CommentaireScève, je me trouvai comme le fils d’Anchise
Entrant dans l’Élysée et sortant des enfers,
Quand après tant de monts de neige tous couverts
Je … (Continuer)
Comme l’on voit de loin sur la mer courroucée
Une montagne d’eau d’un grand branle ondoyant,
Puis traînant mille flots, d’un gros choc aboyant
Se … (Continuer)
Plus riche assez que ne se montrait celle
Qui apparut au triste Florentin,
Jetant ma vue au rivage latin,
Je vis de loin surgir une … (Continuer)
Sonnet XCVI.
Ô Déesse, qui peut aux princes égaler
Un pauvre mendiant qui n’a que la parole,
Et qui peut d’un grand roi faire un … (Continuer)
Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir,
D’une horrible façon corps et tête mouvoir,… (Continuer)
Sonnet CXXIII.
Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse :
Car bien que nous soyons de la France bien loin,
Si est chacun … (Continuer)
Je vis sourdre d’un roc une vive fontaine,
Claire comme cristal aux rayons du soleil,
Et jaunissant au fond d’un sablon tout pareil
A celui … (Continuer)
Sonnet XL.
Un peu de mer tenait le grand Dulichien
D’Itaque séparé, l’Apennin porte-nue
Et les monts de Savoie à la tête chenue
Me tiennent … (Continuer)
Sonnet XVI.
Cependant que Magny suit son grand Avanson
Pajas son Cardinal, et moi le mien encore,
Et que l’espoir flatteur, qui nos beaux ans … (Continuer)
Malheureux l’an, le mois, le jour, l’heure et le point,
Et malheureuse soit la flatteuse espérance,
Quand pour venir ici j’abandonnai la France :
La … (Continuer)
Comme jadis l’ame de l’univers
Enamourée en sa beaulté profonde,
Pour façonner cette grand’ forme ronde,
Et l’enrichir de ses thesors divers,
Courbant sur nous … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet LX.
Seigneur, ne pensez pas d’ouïr chanter ici
Les louanges du roi, ni la gloire de Guise,
Ni celle que se sont les Châtillons … (Continuer)
Cependant que la Cour mes ouvrages lisait,
Et que la soeur du roi, l’unique Marguerite,
Me faisant plus d’honneur que n’était mon mérite,
De son … (Continuer)
Je ne suis pas de ceux qui robent la louange,
Fraudant indignement les hommes de valeur,
Ou qui, changeant la noire à la blanche couleur,… (Continuer)
Tout le parfait dont le ciel nous honore,
Tout l’imparfait qui naît dessous les cieux,
Tout ce qui paît nos esprits et nos yeux,
Et … (Continuer)