Gordes, il m’est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d’un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le lit s’allonge,… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
Gordes, il m’est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d’un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le lit s’allonge,… (Continuer)
De quelque autre sujet que j’écrive, Jodelle,
Je sens mon coeur transi d’une morne froideur,
Et ne sens plus en moi cette divine ardeur
Qui … (Continuer)
Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
Au plus beau lieu du ciel, la France fut enceinte
Des lettres et des arts, et … (Continuer)
Sonnet XCVIII.
D’où vient que nous voyons à Rome si souvent
Ces garces forcener, et la plupart d’icelles
N’être vieilles, Ronsard, mais d’âge de pucelles,… (Continuer)
Sonnet LI.
Mauny, prenons en gré la mauvaise fortune,
Puisque nul ne se peut de la bonne assurer,
Et que de la mauvaise on peut … (Continuer)
J’aime la liberté, et languis en service,
Je n’aime point la cour, et me faut courtiser,
Je n’aime la feintise, et me faut déguiser,
J’aime … (Continuer)
Veuxtu savoir, Duthier, quelle chose c’est Rome ?
Rome est de tout le monde un publique échafaud,
Une scène, un théâtre, auquel rien ne défaut… (Continuer)
Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves
N’admirent tant parmy sa Troupe saincte
Dyane, alors que le chaut l’a contrainte
De pardonner aux bestes fugitives.… (Continuer)
I
je ne quiers pas la fameuse couronne,
Saint ornement du Dieu au chef doré,
Ou que, du Dieu aux Indes adoré,
Le gai chapeau … (Continuer)
Que dironsnous, Melin, de cette cour romaine,
Où nous voyons chacun divers chemins tenir,
Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir,
Par vice, par … (Continuer)
Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire,
Comme vous qui vivez libres de passion :
Si vous ne savez donc notre occupation,
Ces … (Continuer)
Ô qu’heureux est celui qui peut passer son âge
Entre pareils à soi ! et qui sans fiction,
Sans crainte, sans envie et sans ambition,… (Continuer)
Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour
Sous un ciel inconnu, et quiconques endure
D’aller de port en port cherchant son aventure,
Et peut vivre étranger … (Continuer)
Tout effrayé de ce monstre nocturne,
Je vis un corps hideusement nerveux,
A longue barbe, à longs flottants cheveux,
A front ridé et face de … (Continuer)
La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire
De cet aveugle archer qui nous aveugle ainsi :
Puis, fâché de l’Amour, et de sa mère … (Continuer)
Sire, celui qui est a formé toute essence
De ce qui n’était rien. C’est l’oeuvre du Seigneur :
Aussi tout honneur doit fléchir à son … (Continuer)