Tu m’as fait un chapeau de roses
Qui semblent tes deux lèvres closes,
Et de lis fraîchement cueillis
Qui semblent tes beaux doigts polis,
Les … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Joachim du Bellay (1522-1560), poète français né à Liré en Anjou. Découvrez l’œuvre majeure de cet illustre membre de la Pléiade, mort à Paris le 1-1-1560.
Tu m’as fait un chapeau de roses
Qui semblent tes deux lèvres closes,
Et de lis fraîchement cueillis
Qui semblent tes beaux doigts polis,
Les … (Continuer)
Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois
Le même office encor que j’ai fait autrefois,… (Continuer)
Qui voudrait figurer la romaine grandeur
En ses dimensions, il ne lui faudrait querre
A la ligne et au plomb, au compas, à l’équerre,
Sa … (Continuer)
C’est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c’est ore,
Que de tous les chétifs le plus chétif je suis,
Et que ce que j’étais, plus … (Continuer)
Sonnet CXX.
Voici le carnaval, menons chacun la sienne,
Allons baller en masque, allons nous promener,
Allons voir Marc Antoine ou Zany bouffonner
Avec son … (Continuer)
Sonnet LXXX.
Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil,
Que vice déguisé, qu’une cérémonie,
Qu’un bruit de tambourins, qu’une étrange harmonie,
Et de … (Continuer)
Sonnet XIV.
Si l’importunité d’un créditeur me fâche,
Les vers m’ôtent l’ennui du fâcheux créditeur :
Et si je suis fâché d’un fâcheux serviteur,
Dessus … (Continuer)
Tout ce qu’Egypte en pointe façonna,
Tout ce que Grèce à la corinthienne,
A l’ionique, attique ou dorienne,
Pour l’ornement des temples maçonna :
Tout … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet LXXVII.
Je ne découvre ici les mystères sacrés
Des saints prêtres romains, je ne veux rien écrire
Que la vierge honteuse ait vergogne de … (Continuer)
Sonnet XCV.
Maudit soit mille fois le Borgne de Libye,
Qui, le cœur des rochers perçant de part en part,
Des Alpes renversa le naturel … (Continuer)
Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit
Des vieillards ne laissons à faire bonne chère :
Vivons, puisque la vie est si courte et … (Continuer)
Si tu m’en crois, Baïf, tu changeras Parnasse
Au palais de Paris, Hélicon au parquet,
Ton laurier en un sac, et ta lyre au caquet… (Continuer)
Si tu veux sûrement en cour te maintenir,
Le silence, Ronsard, te soit comme un décret.
Qui baille à son ami la clef de son … (Continuer)
Comme on passe en été le torrent sans danger,
Qui soulait en hiver être roi de la plaine,
Et ravir par les champs d’une fuite … (Continuer)
La nef qui longuement a voyagé, Dillier,
Dedans le sein du port à la fin on la serre :
Et le boeuf, qui longtemps a … (Continuer)
Sonnet LXXXVIII.
Qui choisira pour moi la racine d’Ulysse ?
Et qui me gardera de tomber au danger
Qu’une Circe en pourceau ne me puisse … (Continuer)