L’autel gît sous la ronce et l’herbe enseveli ;
Et la source sans nom qui goutte à goutte tombe
D’un son plaintif emplit la solitaire … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de José-Maria de Heredia (1842-1905), poète parnassien né à Cuba. Découvrez ses sonnets des Trophées célébrant l’Antiquité et la Renaissance.
L’autel gît sous la ronce et l’herbe enseveli ;
Et la source sans nom qui goutte à goutte tombe
D’un son plaintif emplit la solitaire … (Continuer)
Une brusque clameur épouvante le Gange.
Les tigres ont rompu leurs jougs et, miaulants,
Ils bondissent, et sous leurs bonds et leurs élans
Les Bacchantes … (Continuer)
La moisson débordant le plateau diapré
Roule, ondule et déferle au vent frais qui la berce ;
Et le profil, au ciel lointain, de quelque … (Continuer)
Rigetque dura barba juncta crystallo.
Diversorum Poctarum Lusus.
Quel froid ! le givre brille aux derniers pampres verts ;
Je guette le soleil, car je … (Continuer)
L’Etna mûrit toujours la pourpre et l’or du vin
Dont l’Érigone antique enivra Théocrite ;
Mais celles dont la grâce en ses vers fut écrite,… (Continuer)
Le quadrige céleste à l’horizon descend,
Et, voyant fuir sous lui l’occidentale arène,
Le Dieu retient en vain de la quadruple rêne
Ses étalons cabrés … (Continuer)
Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude,
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour … (Continuer)
Qui que tu sois, Vivant, passe vite parmi
L’herbe du tertre où gît ma cendre inconsolée ;
Ne foule point les fleurs de l’humble mausolée… (Continuer)
Ici gît, Étranger, la verte sauterelle
Que durant deux saisons nourrit la jeune Hellé,
Et dont l’aile vibrant sous le pied dentelé
Bruissait dans le … (Continuer)
Antonio di Sandro orefice.
Le vaillant Maître Orfèvre, à l’oeuvre dès matines,
Faisait, de ses pinceaux d’où s’égouttait l’émail,
Sur la paix niellée ou sur … (Continuer)
après une récitation de Dante
Ô Rossi, je t’ai vu, traînant le manteau noir,
Briser le faible coeur de la triste Ophélie,
Et, tigre exaspéré … (Continuer)
Et partout devant lui, par milliers, les oiseaux,
De la berge fangeuse où le Héros dévale,
S’envolèrent, ainsi qu’une brusque rafale,
Sur le lugubre lac … (Continuer)
Pour que le compagnon des Naïades se plaise
A rendre la brebis agréable au bélier
Et qu’il veuille par lui sans fin multiplier
L’errant troupeau … (Continuer)
I
Midi. L’air brûle et sous la terrible lumière
Le vieux fleuve alangui roule des flots de plomb ;
Du zénith aveuglant le jour tombe … (Continuer)
Que vos astres plus clairs gardent mieux du danger,
Dioscures brillants, divins frères d’Hélène,
Le poète latin qui veut, au ciel hellène,
Voir les Cyclades … (Continuer)
C’est dans ce doux pays qu’a vécu Suétone ;
Et de l’humble villa voisine de Tibur,
Parmi la vigne, il reste encore un pan de … (Continuer)