Ô flots ! De votre voix profonde, intarissable,
Bercez un vieil ami revenu de si loin.
Dans ce lit que mes mains ont creusé dans … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes par Joseph Autran (1813-1877), poète marseillais, membre de l’Académie française. Découvrez ses œuvres lyriques sur la mer et la Provence.
Ô flots ! De votre voix profonde, intarissable,
Bercez un vieil ami revenu de si loin.
Dans ce lit que mes mains ont creusé dans … (Continuer)
Je les avais jadis visités, ces rivages
Où le cristal des eaux reflète un ciel si pur,
Où la terre embaumée abonde en fleurs sauvages,… (Continuer)
Barque au mince flanc, légère coquille
Qui t’engloutirais sous le premier grain,
Que n’es-tu navire à puissante quille,
Que n’es-tu vaisseau cuirassé d’airain !
Poursuis, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes vents fougueux, les vents déchaînés à grand bruit
Contre les noirs écueils, ce soir, déchirent l’onde.
Qu’ils soufflent ! Sous le toit de ma … (Continuer)
A travers le damas de sa fenêtre close,
Un rayon pénétrait, un rayon tiède et rose ;
Il dorait son alcôve aux murs de blanc … (Continuer)
Dans la rade où se joue une brise odorante,
Aujourd’hui je voguais, au retour de Sorrente.
Je rapportais à Naples un radieux butin,
Un beau … (Continuer)
Renais, renais ; ouvre et déploie
Ta robe de fleurs et d’air pur ;
Tressaille d’amour et de joie,
Ô terre antique où me renvoie… (Continuer)
Esprit de l’air, je te salue !
Je te salue, oiseau lointain,
Qui montes, comme une âme élue
Dans la lumière du matin.
Fuyant la … (Continuer)
Laisser un CommentaireIls avaient tout un jour, assidus à leur tâche,
Travaillé du marteau, du rabot, de la hache :
Charpentiers d’aventure, ils rajustaient le flanc
De … (Continuer)
Seul avec la douleur qui partout l’accompagne,
Un soir que le poète errait sur la montagne,
En regardant la mer déroulée au couchant,
Un murmure, … (Continuer)
Jule ! Heureux compagnon, dont le style aux beaux jours
Ne respirait que joie et que folles amours,
Sais-tu que maintenant ta prose, ô mon … (Continuer)
Hôtesse au doux accueil, reine d’une cabane !
Merci d’avoir voulu me montrer ce beau lieu,
Désert où vous vivez, loin d’un monde profane,
Avec … (Continuer)
Nous avions sur le pont, durant ce long voyage,
Une vache au flanc roux qui, de son pur laitage,
Abreuvait une femme et deux frêles … (Continuer)
La maison du pêcheur, qui près du flot s’élève,
Entre ses murs étroits nous avait accueillis.
C’était l’heure du soir, l’heure propice au rêve.
La … (Continuer)
Regarde cette mer : pourquoi, d’un bleu limpide,
Vois-tu s’étendre au loin ses lumineux réseaux ?
A sa face, pourquoi nulle ombre, nulle ride ?… (Continuer)
Depuis de longs jours, l’ouragan qui gronde
Va nous emportant sur l’Océan noir,
Bien loin de la rive où je vins au monde,
Pour des … (Continuer)