Entre les caps d’azur qui dentèlent la Grèce
Il en est un, que l’onde incessamment caresse,
Et qu’en voguant vers lui tout pieux pèlerin
Salue … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes par Joseph Autran (1813-1877), poète marseillais, membre de l’Académie française. Découvrez ses œuvres lyriques sur la mer et la Provence.
Entre les caps d’azur qui dentèlent la Grèce
Il en est un, que l’onde incessamment caresse,
Et qu’en voguant vers lui tout pieux pèlerin
Salue … (Continuer)
Le soleil des beaux jours s’en va tout pâlissant ;
Le nuage se mouille ;
La sève des buissons languit et redescend ;
Le jardin … (Continuer)
Sous la treille, à midi, pendant que la maison
Repose, et que les blés, jusques à l’horizon,
Sous ce vent frais et doux qui chaque … (Continuer)
Dans un vaisseau qui des terres
Fuit toujours le bord lointain,
Sur les vagues solitaires
Je naquis un beau matin.
Le baptême d’une lame
Répandue … (Continuer)
Sous le marteau brutal tu tombes pierre à pierre ;
Avec indifférence un peuple destructeur
Te dépèce, ô vieux temple, ô maison de prière,
Qui … (Continuer)
Nous sommes les vagues profondes
Où les yeux plongent vainement ;
Nous sommes les flots et les ondes
Qui déroulent autour des mondes
Leur manteau … (Continuer)
C’est ici qu’oublieux des soucis que l’on porte
Volontiers on s’arrête, à moitié du chemin.
C’est ici qu’un vin clair égayé et réconforte :
Ainsi … (Continuer)
Soufflez et mugissez, tristes vents de la nuit !
Sombres flots, déchirez et jetez à grand bruit
Votre folle écume au rivage !
Penché vers … (Continuer)
Les brouillards sont venus, dont l’humide manteau
Charge dès le matin la plaine et le coteau :
Pâle et froide vapeur qu’à peine un rayon … (Continuer)
Agile, adroit, — cheveux livrés aux folles brises,
L’aîné de la famille, enfant de quatorze ans,
Oublieux de l’école et des heures assises,
Grimpe à … (Continuer)
A madame Élyse de G***
Oui, j’aimai, je chantai, dès ma saison première,
Ce fluide élément,
Ces espaces d’azur où l’âme, heureuse et fière,
Plane … (Continuer)
Avant que mon adieu salue avec tristesse
Paris, ce beau Paris qui fut l’humble Lutèce,
Et que j’aille revoir les fortunés climats
Où Marseille au … (Continuer)
Tant pis pour les beaux yeux que le sommeil tient clos,
Pour tous les indolents dont la nuit se prolonge :
Ils ne connaîtront pas, … (Continuer)
Poète errant au bord de cette mer profonde,
Suspens le pas et vois… vois ce que fait son onde :
En fondant sur la grève … (Continuer)
Du travail des aïeux, salut, cher monument !
Salut, pierre modeste unie au dur ciment !
Dans notre vieil enclos, qui rarement se ferme,
Je … (Continuer)
Hier, la nue encore avait de sombres teintes,
La plaine était dans l’ombre et les cimes éteintes ;
Et la forêt qui dort, mélancolique à … (Continuer)