A Jules Dupré.
La rivière s’écoule avec lenteur. Ses eaux
Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes
Qui se teignent de sang ; … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Jules Breton (1827-1906), peintre-poète français de Courrières. Découvrez l’œuvre poétique de ce maître du naturalisme.
A Jules Dupré.
La rivière s’écoule avec lenteur. Ses eaux
Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes
Qui se teignent de sang ; … (Continuer)
Les vieillards, quand près d’eux, semaine par semaine,
Le temps a dévasté, tour à tour, fleurs et fruits,
Les vieillards ont, ainsi que la cité … (Continuer)
La neige – le pays en est tout recouvert –
Déroule, mer sans fin, sa nappe froide et vierge,
Et, du fond des remous, à … (Continuer)
A Louis Cabat.
C’est un humble fossé perdu sous le feuillage ;
Les aunes du bosquet les couvrent à demi ;
L’insecte, en l’effleurant, trace … (Continuer)
Lorsqu’à travers ta brume, ô plaine de Courrière,
L’ombre monte au clocher dans l’or bruni du soir,
Que s’inclinent tes blés comme pour la prière,… (Continuer)
Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies
Que visite le merle à l’arrière-saison ;… (Continuer)
La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée,
Autour du bourg couvert d’une épaisse feuillée
Où les toits assoupis fument tranquillement ;
Dans la … (Continuer)
L’orage s’ammoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur… (Continuer)
À JoséMaria de Heredia.
I
J’aime mon vieil Artois aux plaines infinies,
Champs perdus dans l’espace où s’opposent, mêlés,
Poèmes de fraîcheur et fauves harmonies,… (Continuer)
Lorsque dans l’herbe mûre aucun épi ne bouge,
Qu’à l’ardeur des rayons crépite le froment,
Que le coquelicot tombe languissamment
Sous le faible fardeau de … (Continuer)
À Gabriel Marc.
La nuit se mêle encore à de vagues pâleurs ;
L’étoile naît, jetant son reflet qui se brouille
Dans la mare dormante … (Continuer)
À José-Maria de Heredia.
I
J’aime mon vieil Artois aux plaines infinies,
Champs perdus dans l’espace où s’opposent, mêlés,
Poèmes de fraîcheur et fauves harmonies,… (Continuer)