Lune bénie
Des insomnies,
Blanc médaillon
Des Endymions,
Astre fossile
Que tout exile,
Jaloux tombeau
De Salammbô,
Embarcadère
Des grands Mystères,
Madone et miss
DianeArtémis,… (Continuer)
Une sélection de poèmes de Jules Laforgue (1860-1887), poète symboliste franco-uruguayen, pionnier du vers libre. Découvrez sa mélancolie unique.
Lune bénie
Des insomnies,
Blanc médaillon
Des Endymions,
Astre fossile
Que tout exile,
Jaloux tombeau
De Salammbô,
Embarcadère
Des grands Mystères,
Madone et miss
DianeArtémis,… (Continuer)
Que loin l’âme type
Qui m’a dit adieu
Parce que mes yeux
Manquaient de principes !
Elle, en ce moment,
Elle, si pain tendre,
Oh … (Continuer)
N’achevez pas la ritournelle,
En prêtant au piano vos ailes,
Ô mad’moiselle du premier.
Ça me rappelle l’Hippodrome,
Où cet air cinglait un pauvre homme… (Continuer)
Oh ! oh ! le temps se gâte,
L’orage n’est pas loin,
Voilà que l’on se hâte
De rentrer les foins !…
L’abcès perce !… (Continuer)
Laisser un CommentaireSi mon Air vous dit quelque chose,
Vous auriez tort de vous gêner ;
Je ne la fais pas à la pose ;
Je suis … (Continuer)
Eucharistie
De l’Arcadie,
Qui fais de l’œil
Aux cœurs en deuil,
Ciel des idylles
Qu’on veut stériles,
Fonts baptismaux
Des blancs pierrots,
Dernier ciboire
De … (Continuer)
C’est le trottoir avec ses arbres rabougris.
Des mâles égrillards, des femelles enceintes,
Un orgue inconsolable ululant ses complaintes,
Les fiacres, les journaux, la réclame … (Continuer)
Ah ! c’est pas sa chair qui m’est tout,
Et suis pas qu’un grand cœur pour elle ;
Non, c’est d’aller faire les fous
Dans … (Continuer)
Je fume, étalé face au ciel,
Sur l’impériale de la diligence,
Ma carcasse est cahotée, mon âme danse
Comme un Ariel ;
Sans miel, sans … (Continuer)
Ô saisons d’Ossian, ô vent de province,
Je mourrais encor pour peu que t’y tinsses
Mais ce serait de la démence
Oh! je suis blasée… (Continuer)
Comme ils vont molester, la nuit,
Au profond des parcs, les statues,
Mais n’offrant qu’aux moins dévêtues
Leur bras et tout ce qui s’ensuit,
En … (Continuer)
Laisser un CommentairePassants, m’induisez point en beautés d’aventure,
Mon Destin n’en saurait avoir cure ;
Je ne peux plus m’occuper que des Jeunes Filles,
Avec ou sans … (Continuer)
Eh oui que l’on en sait de simples,
Aux matins des villégiatures,
Foulant les prés ! et dont la guimpe
A bien quelque âme pour … (Continuer)
Elle fuyait par l’avenue,
Je la suivais illuminé,
Ses yeux disaient : ‘ J’ai deviné
Hélas! que tu m’as reconnue ! ‘
Je la suivis … (Continuer)
Laisser un CommentaireAh ! le divin attachement
Que je nourris pour Cydalise,
Maintenant qu’elle échappe aux prises
De mon lunaire entendement !
Vrai, je me ronge en … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu Bois
Quel couchant douloureux nous avons eu ce soir !
Dans les arbres pleurait un vent de désespoir, Abattant du bois mort dans les … (Continuer)