… Soleil du jardin chaste ! Ève aux longs cheveux d’or !
Toi qui fus le péché, toi qui feras la gloire !
Toi, l’éternel … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
… Soleil du jardin chaste ! Ève aux longs cheveux d’or !
Toi qui fus le péché, toi qui feras la gloire !
Toi, l’éternel … (Continuer)
Tout se tait maintenant dans la ville. Les rues
Ne retentissent plus sous les lourds tombereaux.
Le gain du jour compté, victimes et bourreaux
S’endorment … (Continuer)
Comme à travers un triple et magique bandeau,
Ô nuit ! ô solitude ! ô silence ! mon âme
A travers vous, ce soir, près … (Continuer)
La jeunesse est un arbre aux larges frondaisons,
Mancenillier vivace aux fruits inaccessibles ;
Notre âme et notre coeur sont les vibrantes cibles
De ces … (Continuer)
Les dieux sont muets, et la vie est triste.
Pour nous mordre au coeur, les crocs hérissés,
Un noir lévrier nous suit à la piste.… (Continuer)
Comme les hauts piliers des vieilles cathédrales,
Ô rêves de mon coeur, vous montez ! Et je vois
L’ancien encens encore endormir ses spirales
A … (Continuer)
L’invisible lien, partout dans la nature,
Va des sens à l’esprit et des âmes aux corps ;
Le choeur universel veut de la créature
Le … (Continuer)
Qu’avaistu dans l’esprit, maître à la brosse ardente,
Pour que sous ton pinceau la nature en fureur
Semble jeter au ciel une insulte stridente,
Ou … (Continuer)
J’ai vu passer, l’autre matin,
Un jeune Dieu dans la prairie ;
Sous un costume de féerie
Il sautillait comme un lutin.
Tout perlé d’or … (Continuer)
Laisser un CommentaireSous des massifs touffus, au fond désert du parc,
La colonnade antique arrondissant son arc,
Dans une eau sombre encore à moitié se profile ;… (Continuer)
Nul rayon, ce matin, n’a pénétré la brume,
Et le lâche soleil est monté sans rien voir.
Aujourd’hui dans mes yeux nul désir ne s’allume … (Continuer)
Couché sur le dos, dans le vert gazon,
Je me baigne d’ombre et de quiétude.
Mes yeux ont enfin perdu l’habitude
Du spectacle humain qui … (Continuer)
Le soir fait palpiter plus mollement les plantes
Autour d’un groupe assis de femmes indolentes
Dont les robes, qu’on prend pour d’amples floraisons,
A leur … (Continuer)
Car les bois ont aussi leurs jours d’ennui hautain ;
Et, las de tordre au vent leurs grands bras séculaires ;
S’enveloppent alors d’immobiles colères … (Continuer)
Quand naissent les fleurs au chant des oiseaux
Ton étrange voix gravement résonne,
Et comme aux échos des forêts d’automne
Un pressentiment court jusqu’en mes … (Continuer)
J’ai détourné mes yeux de l’homme et de la vie,
Et mon âme a rôdé sous l’herbe des tombeaux.
J’ai détrompé mon coeur de toute … (Continuer)