Catégorie : Louis Aragon

L’enfant fantôme fend de l’homme
entre les piliers de pierre :
2 π R, son tour de tête.
( La tour monte, attention au ciel … (Continuer)

Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où … (Continuer)

Bras en sang Gai comme les sainfoins
L’hyperbole retombe Les mains

Les oiseaux sont des nombres
L’algèbre est dans les arbres
C’est Rousseau qui peignit … (Continuer)

Je danse au milieu des miracles
Mille soleils peints sur le sol
Mille amis Mille yeux ou monocles
M’illuminent de leurs regards
Pleurs du pétrole … (Continuer)

BROUF
Fuite à jamais de l’amertume
Les prés magnifiques volants peints de frais
Tournent
Tournent champs qui chancellent
Le point mort
Ma tête tinte et … (Continuer)

Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est … (Continuer)

Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous … (Continuer)

Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s’use
À démêler le tien du mien
En bande on s’y … (Continuer)

Malheureux comme les pierres
triste au possible
l’homme maigre
le pupitre à musique aurait voulu périr
Quel froid Le vent me perce à l’endroit
des … (Continuer)

Jours d’hivers Copeaux
Mon ami les yeux rouges
Suit l’enterrement Glace
Je suis jaloux du mort

Les gens tombent comme des mouches
On me dit … (Continuer)

Un soir des plages à la mode on joue un air
Qui fait prendre aux petits chevaux un train d’enfer
Et la fille se pâme … (Continuer)

Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes … (Continuer)

Dans ce bar dont la porte
Sans cesse bat au vent
Une affiche écarlate
Vante un autre savon
Dansez dansez ma chère
Dansez nous avons … (Continuer)

Au rendez-vous des assassins
Le sang et la peinture fraîche
Odeur du froid
On tue au dessert
Les bougies n’agiront pas assez
Nous aurons évidemment … (Continuer)

L’amour tendre literie
Dont mon cœur est l’édredon
Trouble
Si mollement mes membres
Légèrement mes lèvres
Obliquement mes yeux
Pour de faux ciels
Que la … (Continuer)

Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d’autres mares.

Les boulevards verts ! Jadis, j’admirais sans baisser les paupières, mais … (Continuer)