Lorsque le passager, sur un vaisseau qui sombre,
Entend autour de lui les vagues retentir,
Qu’a perte de regard la mer immense et sombre
Se … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Louise-Victorine Ackermann (1813-1890), poétesse parisienne reconnue pour ses œuvres philosophiques et son lyrisme unique.
Lorsque le passager, sur un vaisseau qui sombre,
Entend autour de lui les vagues retentir,
Qu’a perte de regard la mer immense et sombre
Se … (Continuer)
Levez les yeux ! C’est moi qui passe sur vos têtes,
Diaphane et léger, libre dans le ciel pur ;
L’aile ouverte, attendant le souffle … (Continuer)
Lorsque le dieu du jour, plein d’amoureuse audace,
Dédaignant tout à coup l’Olympe et ses plaisirs,
Sans char, la lyre en main, s’élançait sur la … (Continuer)
Alors j’avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles,
Je m’arrêtais pour voir voyager les étoiles
Et contemplais trembler, à l’horizon lointain,
Des flots … (Continuer)
Un poète est parti ; sur sa tombe fermée
Pas un chant, pas un mot dans cette langue aimée
Dont la douceur divine ici-bas l’enivrait.… (Continuer)
Il s’ouvre pardelà toute science humaine
Un vide dont la Foi fut prompte à s’emparer.
De cet abîme obscur elle a fait son domaine ;… (Continuer)
Il est donc vrai ? Je garde en quittant la patrie,
Ô profonde douleur ! un cœur indifférent.
Pas de regard aimé, pas d’image chérie,… (Continuer)
Quel était ton désir et ta crainte secrète ?
Quoi ! le vœu de ton cœur, ta Muse trop discrète
Rougit-elle de l’exprimer ?
Alcée, … (Continuer)
J’aime à changer de cieux, de climat, de lumière.
Oiseau d’une saison, je fuis avec l’été,
Et mon vol inconstant va du rivage austère
Au … (Continuer)
Ah ! si la Muse était tant soit peu fée,
Chanter, vraiment, serait emploi des dieux ;
Point ne pourrait le plus petit Orphée
La … (Continuer)
Frappe encor, Jupiter, accable-moi, mutile
L’ennemi terrassé que tu sais impuissant !
Écraser n’est pas vaincre, et ta foudre inutile
S’éteindra dans mon sang,
Avant … (Continuer)
Laisser un CommentaireTu l’as dit : C’en est fait ; ni fuite ni refuge
Devant l’assaut prochain et furibond des flots.
Ils avancent toujours. C’est sur ce … (Continuer)
Mes pleurs sont à moi, nul au monde
Ne les a comptés ni reçus,
Pas un oeil étranger qui sonde
Les désespoirs que j’ai conçus… (Continuer)
De son bonheur furtif lorsque malgré l’orage
L’amant d’Héro courait s’enivrer loin du jour,
Et dans la nuit tentait de gagner à la nage
Le … (Continuer)
Au vieux roi de Thulé sa maîtresse Adèle
Avait fait en mourant don d’une coupe d’or,
Unique souvenir qu’elle lui laissait d’elle,
Cher et dernier … (Continuer)
Ciel pur dont la douceur et l’éclat sont les charmes,
Monts blanchis, golfe calme aux contours gracieux,
Votre splendeur m’attriste, et souvent à mes yeux… (Continuer)