D’un souffle printanier l’air tout à coup s’embaume.
Dans notre obscur lointain un spectre s’est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Louise-Victorine Ackermann (1813-1890), poétesse parisienne reconnue pour ses œuvres philosophiques et son lyrisme unique.
D’un souffle printanier l’air tout à coup s’embaume.
Dans notre obscur lointain un spectre s’est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre … (Continuer)
Quand Orphée autrefois, frappé par les Bacchantes,
Près de l’Hèbre tomba, sur les vagues sanglantes
On vit longtemps encor sa lyre surnager.
Le fleuve au … (Continuer)
Du chef-d’œuvre toujours un cœur fut le berceau.
L’art, au fond, n’est qu’amour. Pour provoquer la vie,
Soit qu’on ait la palette en main ou … (Continuer)
Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas,
Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas … (Continuer)
Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure
Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ;
Dans ton dédain superbe, implacable Nature,… (Continuer)
Endymion s’endort sur le mont solitaire,
Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère,
Qu’elle adore en secret, un enfant, un pasteur.
Il est timide … (Continuer)
Sur le seuil des enfers Eurydice éplorée
S’évaporait légère, et cette ombre adorée
À son époux en vain dans un suprême effort
Avait tendu les … (Continuer)
Puisque les plus heureux ont des douleurs sans nombre,
Puisque le sol est froid, puisque les cieux sont lourds,
Puisque l’homme ici-bas promène son cœur … (Continuer)
Prodigue de trésors et d’ivresse idolâtre,
La Jeunesse a toujours fait comme Cléopâtre :
Un pur et simple vin est trop froid pour son cœur … (Continuer)
Nous voilà donc encore une fois en présence,
Lui le tyran divin, moi le vieux révolté.
Or je suis la Justice, il n’est que la … (Continuer)
Au pied des monts voici ma colline abritée,
Mes figuiers, ma maison,
Le vallon toujours vert et la mer argentée
Qui m’ouvre l’horizon.
Pour la … (Continuer)
Laisser un CommentaireJeté par le hasard sur un vieux globe infime,
A l’abandon, perdu comme en un océan,
Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme,… (Continuer)
Depuis que sous les cieux un doux rayon colore
Ma jeunesse en sa fleur, ouverte aux feux du jour,
Si mon cœur a rêvé, si … (Continuer)