Catégorie : Louise Colet

Souvent, dans mes accords, ardents, enthousiastes,
Des grandes nations se déroulaient les fastes,
Ou, détournant mes yeux de ce globe terni,
Je déployais mon vol … (Continuer)

Ô mes auteurs chéris, vous qui, lorsque je pleure,
Me consolez toujours, m’entourez à toute heure,
Vos écrits ont calmé mes pensers dévorants,
Et je … (Continuer)

Comme un astre luit sur la terre,
Sans que sa lumière s’altère
Aux feux obscurcis d’ici-bas ;
Ou, comme ces vagues lointaines,
Qui, jamais n’ont … (Continuer)

Fleurs arrosées
Par les rosées
Du mois de mai,
Que je vous aime !
Vous que parsème
L’air embaumé !

Par vos guirlandes,
Les champs, … (Continuer)

Je crois revoir encore la couche d’agonie,
Où mon père mourut vieillard aux cheveux blancs,
Au front large et ridé, symbole de génie,
Aux yeux … (Continuer)

Vierges, lorsqu’à vos cœurs l’amour se révéla,
Par votre fiancé quand vous fûtes aimées,
Le jour où son destin au vôtre se mêla.
Ne rêvâtes-vous … (Continuer)

Pourquoi vous asservir au ridicule usage
De ces mots sans pensée idiome moqueur,
Qui, comme une beauté qui farde son visage,
Eblouit un instant, et … (Continuer)

Vous, qui vivez heureux, vous ne sauriez comprendre
L’empire que sur moi ces songes pouvaient prendre ;
Mais lorsque je tombais de leur enchantement
A … (Continuer)

J’aime les vieux manoirs, ruines féodales
Qui des rocs escarpés dominent les dédales ;
J’aime du haut des tours de leur sombre prison
A voir … (Continuer)

Si vous l’aviez connue à sa quinzième année,
Elle était belle alors, belle à vous rendre fou !
En voyant les attraits dont elle était … (Continuer)

Le malheur m’a jeté son souffle desséchant :
De mes doux sentiments la source s’est tarie,
Et mon âme incomprise avant l’heure flétrie,
En perdant … (Continuer)

Tu le sais, le cœur seul a dicté ce poème ;
Là, point de fictions, point d’art et point d’emblème
En modulant ces vers, mon … (Continuer)

C’est un de ces frétons de la littérature,
Qui, d’auteurs en auteurs, butinent leur pâture,
Formant péniblement, de ce qu’ils ont volé,
Un volume indigeste, … (Continuer)

Avoir toujours gardé la candeur pour symbole,
Croire à tout sentiment noble et pur, et souffrir ;
Mendier un espoir comme un pauvre une obole,… (Continuer)

Il est de ces longs jours d’indicible malaise
Où l’on voudrait dormir du lourd sommeil des morts ;
De ces heures d’angoisse où l’existence pèse… (Continuer)

Ainsi, j’avais en vain suivi d’un œil avide,
Mille rêves d’amour, de gloire et d’amitié :
Toujours ils avaient fui ; mon âme restait vide … (Continuer)