Quand je vais triste et seule, et que, dans le ciel gris,
Je suis quelque nuage errant sur les toitures,
Et, comme ces draps noirs … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Louise Colet (1810-1876), poétesse française d’Aix-en-Provence. Découvrez l’œuvre passionnée de cette femme de lettres parisienne.
Quand je vais triste et seule, et que, dans le ciel gris,
Je suis quelque nuage errant sur les toitures,
Et, comme ces draps noirs … (Continuer)
Enfant qui seras femme,
N’ouvre jamais ton âme
Qu’aux modestes vertus ;
Que ta charité sainte
Berce et calme la plainte
Des esprits abattus !… (Continuer)
Enfants, ne jouez pas si près de la rivière ;
Pour vous mirer dans l’eau n’inclinez pas vos fronts,
Votre pied imprudent peut glisser sur … (Continuer)
Aimez le Liseron, cette fleur qui s’attache
Au gazon de la tombe, à l’agreste rocher ;
Triste et modeste fleur qui dans l’ombre se cache… (Continuer)
« Ô souvenir de pleurs et de mélancolie !
Ceux que j’aurais aimés ne m’ont point accueillie,
Ou bien, insoucieux,
Ils vantaient ma beauté sans … (Continuer)
Jeunes femmes, parfois, quand je vais me mêler
A vos jeux… si je sens mon âme se troubler,
Si soudain sur mon front une ride … (Continuer)
Oh ! souffrir et pleurer, c’est ce qui régénère :
L’homme n’est vraiment grand qu’alors qu’il a gémi ;
Quelque soit ton malheur, mon âme … (Continuer)
Le jour vient de tomber, jour brûlant de l’été
Qui laisse, en s’éteignant, un crépuscule rose
Dont la lueur descend en reflet argenté
Sur l’enfant … (Continuer)
Vois-tu la jeune vierge à l’âme véhémente,
Qui se meurt chaque jour du mal qui la tourmente ?
La vois-tu, mendiant, comme un trésor divin.… (Continuer)
Ah ! lorsque débordait ainsi la poésie,
Torrent impétueux, brûlante frénésie,
Dans mon âme vibraient d’indicibles accords ;
Comme sous l’ouragan bat la vague marine,… (Continuer)
Il est dans le Midi des fleurs d’un rose pâle
Dont le soleil d’hiver couronne l’amandier ;
On dirait des flocons de neige virginale
Rougis … (Continuer)
Froide raison, pompeuse idole,
Divinité, chère à l’orgueil,
Tu n’as pas un mot qui console
Les souffrances d’un cœur en deuil :
Jamais, dans ton … (Continuer)
N’a-t-on pas épuisé la coupe de la haine !
Est-il encore des noms qui n’aient été flétris ;
Des malheurs respectés par la foule inhumaine,… (Continuer)
Oh ! ne me conduis plus dans ces fêtes frivoles
Où les rêves du cœur ne sauraient se fixer ;
Où de la vanité les … (Continuer)
Le fruit de la pensée est amer pour ma bouche,
Et la cendre en jaillit aussitôt que j’y touche ;
Et cependant ma lèvre, alors … (Continuer)
« Insensée, à ces cœurs fardés d’hypocrisie,
Qui profanent l’amour, que l’amour rassasie,
Tu demandais en vain
Cette source du ciel où l’on se désaltère … (Continuer)