Catégorie : Louise Colet

La gloire de l’artiste est un feu qui consume ;
A son foyer brûlant le flambeau qui s’allume
Brille d’un vif éclat, mais tombe avant … (Continuer)

Une heure douce est rare ; il nous la faut compter
Lorsque sur notre vie elle vient s’arrêter ;
Ce matin, près de vous, cette … (Continuer)

Heureux qui voit la mort et qui peut l’oublier !
Heureux qui n’a jamais senti son cœur plier,
En voulant pénétrer le déchirant mystère,
Que … (Continuer)

Oui, les illusions dont toujours je me berce
En vain leurrent mon cœur d’un espoir décevant,
Impassible et cruel le monde les disperse,
Ainsi que … (Continuer)

Le marbre le plus pur créé par Michel-Ange
Est un jeune guerrier triste et beau comme un ange ;
L’artiste l’a sculpté languissamment assis
A … (Continuer)

Vous en souvenez-vous de ces heures passées
L’une à côté de l’autre, où toutes nos pensées
Sans crainte, sans soupçon, s’échangeaient entre nous ?
L’amitié, … (Continuer)

Le désert ! le désert dans son immensité,
Avec sa grande voix, sa sauvage beauté ;
Ses pics touchant les deux, ses savanes, ses ondes,… (Continuer)

Jeune levrette, au poil d’ébène,
Au flanc mince, au col assoupli,
Ton dos, où ma main se promène,
A l’éclat de l’acier poli.

Tu dresses … (Continuer)

Non, plus de vers, jamais ; ce monde où tout s’altère,
Ma muse, a fait pâlir ton front pudique et saint,
Ton aile s’est brisée … (Continuer)

Dans un jour de printemps, est-il rien de joli
Comme la demoiselle, aux quatre ailes de gaze,
Aux antennes de soie, au corps svelte et … (Continuer)

Souvent je m’élançais dans ces champs sans limite,
Où l’homme croit trouver le réel qu’il imite,
Dans des songes heureux qui, par l’espoir conçus,
Brillent … (Continuer)

Que j’aime à voir tomber, par un ciel attiédi,
La neige en blancs flocons sur nos monts du Midi !
Avant qu’il soit souillé par … (Continuer)

Ne rêves-tu jamais à ces heures d’extase
Qui précèdent l’hymen de deux jeunes époux ?
Quand l’amour, de leur cœur, comme ronde d’un vase,
Déborde … (Continuer)

Pars, puisque la gloire t’appelle !
Mais lorsque tu t’enivres d’elle,
Oh ! du moins, souviens-toi de moi !
Quand la louange autour de toi… (Continuer)

Ce torrent, qui bondit, et jette
Son écume de neige et d’or,
Etait l’emblème du poète,
Quand sa muse prenait l’essor.
A ces bords sa … (Continuer)