Las ! cettui jour, pourquoi l’aije dû voir,
Puisque ses yeux allaient ardre mon âme ?
Doncques, Amour, fautil que par ta flamme
Soit transmué … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Louise Labé, poétesse lyonnaise du XVIe siècle (1524-1566), célèbre pour ses sonnets d’amour et élégies passionnées.
Las ! cettui jour, pourquoi l’aije dû voir,
Puisque ses yeux allaient ardre mon âme ?
Doncques, Amour, fautil que par ta flamme
Soit transmué … (Continuer)
Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô chauds soupirs, ô larmes épandues,
Ô noires nuits vainement attendues
Ô jours luisants vainement retournés !
Ô … (Continuer)
Laisser un CommentaireTout aussitôt que je commence à prendre
Dans le mol lit le repos désiré,
Mon triste esprit, hors de moi retiré,
S’en va vers toi … (Continuer)
Depuis qu’Amour cruel empoisonna
Premièrement de son feu ma poitrine,
Toujours brûlai de sa fureur divine,
Qui un seul jour mon coeur n’abandonna.
Quelque travail, … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe fuis la ville, et temples, et tous lieux
Esquels, prenant plaisir à t’ouïr plaindre,
Tu pus, et non sans force, me contraindre
De te … (Continuer)
Prédit me fut que devait fermement
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis … (Continuer)
D’un tel vouloir le serf point ne désire
La liberté, ou son port le navire,
Comme j’attends, hélas, de jour en jour,
De toi, Ami, … (Continuer)
Après qu’un temps la grêle et le tonnerre
Ont le haut mont de Caucase battu,
Le beau jour vient, de lueur revêtu.
Quand Phébus a … (Continuer)
Deux ou trois fois bienheureux le retour
De ce clair Astre, et plus heureux encore
Ce que son oeil de regarder honore.
Que cellelà recevrait … (Continuer)
Claire Vénus, qui erres par les Cieux,
Entends ma voix qui en plaints chantera,
Tant que ta face au haut du Ciel luira,
Son long … (Continuer)
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle … (Continuer)
Tant que mes yeux pourront larmes épandre
A l’heur passé avec toi regretter,
Et qu’aux sanglots et soupirs résister
Pourra ma voix, et un peu … (Continuer)
Quand vous lirez, ô Dames Lyonnoises,
Ces miens écrits pleins d’amoureuses noises,
Quand mes regrets, ennuis, dépits et larmes
M’orrez chanter en pitoyables carmes,
Ne … (Continuer)
Las ! que me sert que si parfaitement
Louas jadis et ma tresse dorée,
Et de mes yeux la beauté comparée
A deux Soleils, dont … (Continuer)
On voit mourir toute chose animée,
Lors que du corps l’âme subtile part.
Je suis le corps, toi la meilleure part :
Où estu donc, … (Continuer)
Quelle grandeur rend l’homme vénérable ?
Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ?
Qui est des yeux le plus emmielleur ?
Qui fait … (Continuer)