Catégorie : Marc-Antoine Girard De Saint-Amant

… J’ai vu ses beaux cheveux blonds, charme des regards,
Sous l’ivoire d’un peigne alentour d’elle épars,
Représenter au vrai le Pactole en sa source,… (Continuer)

Ces atomes de feu qui sur la neige brillent,
Ces estincelles d’or, d’azur et de cristal
Dont l’hyver, au soleil, d’un lustre oriental
Pare ses … (Continuer)

Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre, et l’âme mutinée,
Je songe aux … (Continuer)

Assis sur le bord d’un chantier
Avec des gens de mon métier,
C’estàdire avec une troupe
Qui ne jure que par la coupe,
Je m’écrie, … (Continuer)

Enfin la haute Providence
Qui gouverne à son gré le temps,
Travaillant à notre abondance
Rendra les laboureurs contents :
Sus ! que tout le … (Continuer)

Le jour que je naquis on vit pleuvoir du sel ;
Le soleil, en faisant son tour universel,
De la soif qu’il souffrit but quasi … (Continuer)

Que de ton beau jardin les merveilles j’admire !
Que tout ce qu’on y voit, que tout ce qu’on y sent
A d’aimables rapports avec … (Continuer)

(extraits)

… Lors que ce chardon de Parnasse
Ce vain épouvantail de chasse
Ce Potpourri d’étranges moeurs,
Ce moine bourru des rimeurs,
Ce chaland de … (Continuer)

(Extrait)

Il vous sied bien, Monsieur le Tibre,
De faire ainsi tant de façon,
Vous dans qui le moindre poisson
A peine a le mouvement … (Continuer)

Coucher trois dans un drap, sans feu ni sans chandelle,
Au profond de l’hiver, dans la salle aux fagots,
Où les chats, ruminant le langage … (Continuer)

Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet,
Pied chaussé, l’autre nu, main au nez, l’autre en poche,
J’arpente un vieux grenier, portant sur ma caboche
Un … (Continuer)

Ruisseau qui cours après toimême
Et qui te fuis toimême aussi,
Arrête un peu ton onde ici
Pour écouter mon deuil extrême.
Puis, quand tu … (Continuer)

(extraits)

Quelle odeur sensje en cette chambre ?
Quel doux parfum de musc et d’ambre
Me vient le cerveau réjouir
Et tout le coeur épanouir … (Continuer)

Je viens de recevoir une belle missive
De la nymphe qui prit mon âme au trébuchet,
Et qui, scellant mon coeur de son divin cachet,… (Continuer)

Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,… (Continuer)

.Jeune déesse au teint vermeil,
Que l’Orient révère,
Aurore, fille du Soleil,
Qui nais devant ton père,
Viens soudain me rendre le jour,
Pour voir … (Continuer)