Il ne faut plus courir à travers les bruyères,
Enfant, ni sans congé vous hasarder au loin.
Vous êtes très petit, et vous avez besoin… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse française majeure née à Douai. Découvrez ses œuvres lyriques empreintes d’émotion et de sensibilité.
Il ne faut plus courir à travers les bruyères,
Enfant, ni sans congé vous hasarder au loin.
Vous êtes très petit, et vous avez besoin… (Continuer)
Pauvre enfant, dans un jour d’effroi,
L’amour a-t-il semé ta vie ?
Tonnait-il fort ? faisait-il froid ?
N’entendait-on pas le beffroi ?
Ta jeune … (Continuer)
Si l’enfant sommeille,
Il verra l’abeille,
Quand elle aura fait son miel,
Danser entre terre et ciel.
Si l’enfant repose,
Un ange tout rose,
Que … (Continuer)
Un tout petit enfant s’en allait à l’école.
On avait dit : Allez !… il tâchait d’obéir ;
Mais son livre était lourd, il ne … (Continuer)
Le soleil de la nuit éclaire la montagne ;
Sur le sable désert faut-il encore rester ?
Doucement dans mes bras laisse-moi t’emporter ;
Bon … (Continuer)
Sur ce lit de roseaux puisje dormir encore ?
Je sens l’air embaumé courir autour de toi ;
Ta bouche est une fleur dont le … (Continuer)
Il est du moins audessus de la terre
Un champ d’asile où monte la douleur ;
J’y vais puiser un peu d’eau salutaire
Qui du … (Continuer)
Et toi ! dorstu quand la nuit est si belle,
Quand l’eau me cherche et me fuit comme toi ;
Quand je te donne un … (Continuer)
Que n’as-tu comme moi pris naissance au village !
Que n’as-tu pour tout bien un modeste troupeau !
Olivier ! les trésors d’un brillant héritage… (Continuer)
Cache-moi ton regard plein d’âme et de tristesse,
Dont la langueur brûlante affaiblit ma raison ;
De l’amour qu’il révèle il m’apprendrait l’ivresse ;
Pour … (Continuer)
Heureuses pastourelles,
Qui cherchez, sous l’ormeau,
Des lits de fleurs nouvelles
Et la fraîcheur de l’eau,
Par vos danses légères,
Appelez-vous mes pas ?
Faites … (Continuer)
Viens, mon cher Olivier, j’ai deux mots à te dire,
Ma mère l’a permis ; ils te rendront joyeux.
Eh bien ! je n’ose plus. … (Continuer)
Non, ce n’est pas l’été, dans le jardin qui brille,
Où tu t’aimes de vivre, où tu ris, coeur d’enfant !
Où tu vas demander … (Continuer)
Inexplicable cœur, énigme de toi-même,
Tyran de ma raison, de la vertu que j’aime,
Ennemi du repos, amant de la douleur,
Que tu me fais … (Continuer)
Il a parlé. Prévoyante ou légère,
Sa voix cruelle et qui m’était si chère
A dit ces mots qui m’atteignaient tout bas :
‘Vous qui … (Continuer)
Tout ce qu’ont dit les hirondelles
Sur ce colossal bâtiment,
C’est que c’était à cause d’elles
Qu’on élevait un monument.
Leur nid s’y pose si … (Continuer)
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