Toi qui m’as tout repris jusqu’au bonheur d’attendre,
Tu m’as laissé pourtant l’aliment d’un coeur tendre,
L’amour ! Et ma mémoire où se nourrit l’amour.… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse française majeure née à Douai. Découvrez ses œuvres lyriques empreintes d’émotion et de sensibilité.
Toi qui m’as tout repris jusqu’au bonheur d’attendre,
Tu m’as laissé pourtant l’aliment d’un coeur tendre,
L’amour ! Et ma mémoire où se nourrit l’amour.… (Continuer)
Malheur à moi ! je ne sais plus lui plaire ;
Je ne suis plus le charme de ses yeux ;
Ma voix n’a plus … (Continuer)
Quand je me sens mourir du poids de ma pensée,
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur,
D’un courage inutile affranchie et lassée,… (Continuer)
À Madame De Simonis
Enfant d’un nid loin du soleil éclos,
Tombée un jour du faîte des collines,
Ouvrant à Dieu mes ailes orphelines,
Poussée … (Continuer)
Il avait dit un jour : « Que ne puis-je auprès d’elle,
( Elle, alors, c’était moi ! ) que ne puis-je chercher
Ce bonheur … (Continuer)
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du … (Continuer)
Attends, nous allons dire adieu :
Ce mot seul désarmera Dieu.
Les voilà ces feuilles brûlantes
Qu’échangèrent nos mains tremblantes,
Où l’amour répandit par flots… (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ délire d’une heure auprès de lui passée,
Reste dans ma pensée !
Par toi tout le bonheur que m’offre l’avenir
Est dans mon souvenir.… (Continuer)
Amour, divin rôdeur, glissant entre les âmes,
Sans te voir de mes yeux, je reconnais tes flammes.
Inquiets des lueurs qui brûlent dans les airs,… (Continuer)
J’eus en ma vie un si beau jour,
Qu’il éclaire encore mon âme.
Sur mes nuits il répand sa flamme ;
Il était tout brillant … (Continuer)
Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton espérance ?
Mes pleurs, qu’en as-tu fait ? Ton bonheur d’un moment.
Les secrets de mon âme ont … (Continuer)
Venez bien près, plus près, qu’on ne puisse m’entendre.
Un bruit vole sur vous, mais qu’il est peu flatteur !
Votre mère en est triste … (Continuer)
Il est un bosquet sombre où se cache la rose,
Et le doux rossignol y va souvent gémir ;
Il est un fleuve pur dont … (Continuer)
« Ermite, votre chapelle
S’ouvre-t-elle au malheureux ?
Hélas ! elle me rappelle
Un temps cher et douloureux !
C’est moi… de votre colère
Les … (Continuer)
Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde !
Ô premier univers où nos pas ont tourné !
Chambre ou ciel, dont le … (Continuer)
‘Je vous défends, châtelaine,
De courir seule au grand bois. ‘
M’y voici, tout hors d’haleine,
Et pour la seconde fois.
J’aurais manqué de courage… (Continuer)