D’ou venez-vous, couple triste et charmant ?
Rien parmi nous ne vous appelle encore ;
Les jours d’avril n’ont qu’une pâle aurore,
Et nul abri … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse française majeure née à Douai. Découvrez ses œuvres lyriques empreintes d’émotion et de sensibilité.
D’ou venez-vous, couple triste et charmant ?
Rien parmi nous ne vous appelle encore ;
Les jours d’avril n’ont qu’une pâle aurore,
Et nul abri … (Continuer)
Horloge d’où s’élançait l’heure
Vibrante en passant dans l’or pur,
Comme l’oiseau qui chante ou pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,
Ton … (Continuer)
Comme un bouton, près d’éclore,
D’un seul regard de l’Aurore
Attend le bienfait du jour ;
Dans l’âge de l’innocence,
Séduite par l’espérance,
J’attendais tout … (Continuer)
Reprends de ce bouquet les trompeuses couleurs,
Ces lettres qui font mon supplice,
Ce portrait qui fut ton complice ;
Il te ressemble, il rit, … (Continuer)
Il a demandé l’heure ; oh ! le triste présage !
Autrefois j’étais seule attentive à ce soin.
Qui peut avant le soir l’appeler au … (Continuer)
Comme une fleur à plaisir effeuillée
Pâlit, tombe et s’efface une brillante erreur.
Ivre de toi, je rêvais le bonheur :
Je rêvais, tu m’as … (Continuer)
Comme le rossignol qui meurt de mélodie
Souffle sur son enfant sa tendre maladie,
Morte d’aimer, ma mère, à son regard d’adieu,
Me raconta son … (Continuer)
On est moins seul au fond d’une église déserte :
De son père inquiet c’est la porte entr’ouverte ;
Lui qui bénit l’enfant, même après … (Continuer)
Mes yeux rendus à la lumière,
Mais fatigués de tant de pleurs,
S’offensent des vives couleurs,
Et baissent leur faible paupière.
Les voix n’ont plus … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand vous suiviez ma trace,
J’allais avoir quinze ans,
Puis la fleur, puis la grâce,
Puis le feu du printemps.
J’étais blonde et pliante
Comme … (Continuer)
Il est des maux sans nom, dont la morne amertume
Change en affreuses nuits les jours qu’elle consume.
Se plaindre est impossible ; on ne … (Continuer)
Regardele, mais pas longtemps :
Un regard suffira, sois sûre,
Pour lui pardonner la blessure
Qui fit languir mes doux printemps.
Regardele, mais pas longtemps … (Continuer)
Tu me reprends ton amitié :
Je n’ai donc plus rien dans le monde,
Rien que ma tristesse profonde.
N’en souffristu que la moitié,
Toi, … (Continuer)
Savez-vous pourquoi, madame,
Je refusais de vous voir ?
J’aime ! Et je sens qu’une femme
Des femmes craint le pouvoir.
Le vôtre est tout … (Continuer)
Tu n’auras pas semé ta couronne étoilée
Sur le miroir tari du ruisseau de tes jours.
Toute pleine de jours, toi, tu t’en es allée… (Continuer)
Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes
Et vole, vole ainsi que l’alouette aux cieux,
Lorsque tant de clarté passe devant … (Continuer)