Catégorie : Marceline Desbordes-Valmore

Puisque tu vas, Angélique,
Au calvaire des Roseaux,
Rapporte-moi, pour relique,
Une froide fleur des eaux.
On ne dort pas sous la haire ;
La … (Continuer)

Hirondelle ! hirondelle ! hirondelle !
Estil au monde un coeur fidèle ?
Ah ! s’il en est un, disle moi,
J’irai le chercher avec … (Continuer)

Qu’a-t-on fait du bocage où rêva mon enfance ?
Oh ! je le vois toujours ! j’y voudrais être encor !
Au milieu des parfums … (Continuer)

Il m’attend ! Je ne sais quelle mélancolie
Au trouble de l’amour se mêle en cet instant ;
Mon coeur s’est arrêté sous ma main … (Continuer)

Veuxtu recommencer la vie ?
Femme, dont le front va pâlir,
Veuxtu l’enfance, encor suivie
D’anges enfants pour l’embellir ?
Veuxtu les baisers de ta … (Continuer)

La tristesse est rêveuse, et je rêve souvent ;
La nature m’y porte, on la trompe avec peine :
Je rêve au bruit de l’eau … (Continuer)

De Thalie,
Plus jolie,
Quand Mars enchante les jeux,
Cette Muse
Qui s’amuse
Semble rire dans ses yeux.

L’amour même
D’un emblème
Entoure son front … (Continuer)

Il le faut, je renonce à toi ;
On le veut, je brise ta chaîne.
Je te rends tes serments, ta foi :
Sois heureux, … (Continuer)

Message inattendu, cache-toi sur mon cœur ;
Cache-toi ! je n’ose te lire :
Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il qu’un délire,
Je te devrai … (Continuer)

Je n’ai vu qu’un regard de cette belle morte
A travers le volet qui touche à votre porte,
Ma soeur, et sur la vitre où … (Continuer)

Ô douce Poésie !
Couvre de quelques fleurs
La triste fantaisie
Qui fait couler mes pleurs ;
Trompe mon âme tendre
Que l’on blessa toujours … (Continuer)

Non, tu n’auras pas mon bouquet
Traite-moi de capricieuse,
De volage, d’ambitieuse,
D’esprit léger, vain ou coquet ;
Non, tu n’auras pas mon bouquet.

Comme … (Continuer)

Je ne sais plus d’où naissait ma colère ;
Il a parlé… ses torts sont disparus ;
Ses yeux priaient, sa bouche voulait plaire :… (Continuer)

Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire ;
J’écris pourtant,
Afin que dans mon coeur au loin tu puisses lire
Comme en partant.… (Continuer)

N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne … (Continuer)

Tu t’en vas ? Reste encore :
Je te perds pour longtemps !
Et tu vois que l’aurore
Luit depuis peu d’instants.
Tantôt sur le … (Continuer)