J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse française majeure née à Douai. Découvrez ses œuvres lyriques empreintes d’émotion et de sensibilité.
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu … (Continuer)
Ô ma vie,
Sans envie,
J’ai vu le palais du roi ;
Ma chaumière
M’est plus chère,
Quand j’y suis seule avec toi.
Au village,… (Continuer)
Laisser un CommentaireSi tu n’as pas perdu cette voix grave et tendre
Qui promenait mon âne au chemin des éclairs
Ou s’écoulait limpide avec les ruisseaux clairs,… (Continuer)
Un ami me parlait et me regardait vivre :
Alors, c’était mourir… mon jeune âge était ivre
De l’orage enfermé dont la foudre est au … (Continuer)
Tu crois, s’il fait sombre,
Qu’on ne te voit pas,
Non plus qu’une autre ombre,
Glissant sur tes pas ?
Mais l’air est sonore,
Et … (Continuer)
Prière aux innocents.
Beaux innocents, morts à minuit,
Réveillés quand la lune luit !
Descendez sur mon front qui pleure
Et sauvez-moi d’entendre l’heure.
L’heure … (Continuer)
De Thomas Moore.
Du frais matin la brillante lumière,
L’ardent midi, l’adieu touchant du jour,
La nuit qui vient plus douce à ma paupière
Pâle … (Continuer)
Si ta vie obscure et charmée
Coule à l’ombre de quelques fleurs,
Ame orageuse mais calmée
Dans ce rêve pur et sans pleurs,
Sur les … (Continuer)
Ouvre ton aile au vent, mon beau ramier sauvage,
Laisse à mes doigts brisés ton anneau d’esclavage !
Tu n’as que trop pleuré ton élément, … (Continuer)
Jeune homme irrité sur un banc d’école,
Dont le coeur encor n’a chaud qu’au soleil,
Vous refusez donc l’encre et la parole
À celles qui … (Continuer)
Quand je ne te vois pas, le temps m’accable, et l’heure
A je ne sais quel poids impossible à porter.
Je sens languir mon cœur, … (Continuer)
Abîme à franchir seule, où personne, oh ! Personne
Ne touchera ma main froide à tous après toi ;
Seulement à ma porte, où quelquefois … (Continuer)
« Pélerine, où vas-tu si tard ?
Le temps est à l’orage.
Peux-tu confier au hasard
Tes charmes et ton âge ? »
« — … (Continuer)
Comme une vaine erreur,
Comme un riant mensonge,
S’évanouit le songe
Qui faisait mon bonheur.
Ô douce chimère !
Si tu fuis sans retour,
Dans … (Continuer)
Je ne dis rien de toi, toi, la plus enfermée,
Toi, la plus douloureuse, et non la moins aimée !
Toi, rentrée en mon sein … (Continuer)
Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée
Descend au fond des cœurs réveillés et surpris :
Une voix qui dormait, une ombre accoutumée,… (Continuer)