Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Maurice Rollinat (1846-1903), poète et musicien français de Châteauroux, connu pour ses œuvres lyriques et sa carrière à Paris.
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux … (Continuer)
Sonnet.
À la longue, je suis devenu bien morose :
Mon rêve s’est éteint, mon rire s’est usé.
Amour et Gloire ont fui comme un … (Continuer)
« Ça vous surprend que j’fume, et que j’prise, et que j’chique ?
Vous vous dit’ que pour moi qu’a besoin d’épargner
C’est un’ trop … (Continuer)
Ne sortant pas de faire jeûne,
Une fois, le père Lucas,
Sincère, et du fond de son âme,
Disait à ses quatre grands gars,
Tous, … (Continuer)
L’été, ces deux bouleaux qui se font visàvis,
Avec ce délicat et mystique feuillage
D’un vert si vaporeux sur un si fin branchage,
Ont l’air … (Continuer)
L’Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie :
Elle voltige sur la plaie
Et siffle au bord du cœur tremblant.
Mais … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Au creux de mon abîme où se perd toute sonde,
Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux,
Amoureux élixirs de la flamme … (Continuer)
Sonnet.
Le vieux, contre la fenêtre,
Fauve, en train de ruminer,
Soudain s’entend condamner
Au profit de ses trois maîtres.
Il semble alors que son … (Continuer)
Laisser un CommentaireFuis l’étang du mauvais pas,
Crains l’ogre qu’on y soupçonne,
Gare au monstre du trépas !
On dit qu’il fit ses repas
Maintes fois d’une … (Continuer)
Foisonnantes, couvant des venins séculaires
Dans ce marécageux semis d’herbe et de rocs,
Les ronces, par fouillis épais comme des blocs,
Embusquaient sourdement leurs dards … (Continuer)
Le temps chauffe, ardent, radieux ;
Le sol brûle comme une tôle
Dans un four. Nul oiseau ne piaule,
Tout l’air vibre silencieux…
Si bien … (Continuer)
À Théodore de Banville.
L’Enfer brûle, brûle, brûle.
Ricaneur au timbre clair,
Le Diable rôde et circule.
Il guette, avance ou recule
En zigzags, comme … (Continuer)
Brûlé par l’énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,
Le pauvre paysage mort
Se ranime à l’heure nocturne,
Et … (Continuer)
Le souvenir d’un rêve à chaque instant m’arrive
Comme un remords subtil à la fois âcre et cher,
Et pour me soulager il faut que … (Continuer)
Toute mie, onduleuse et le torse vibrant,
La fleur des lupanars, des tripots et des bouges
Bouclait nonchalamment ses jarretières rouges
Sur de très longs … (Continuer)
Gisant à plat dans la pierraille,
Veuve à jamais du pied humain,
L’échelle, aux tons de parchemin,
Pourrit au bas de la muraille.
Jadis, beaux … (Continuer)
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