Après une chaleur si dure
Tout se rafraîchit pour l’instant.
La pluie est absorbée autant
Par le roc que par la verdure.
Terrains noirs, sillons … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Maurice Rollinat (1846-1903), poète et musicien français de Châteauroux, connu pour ses œuvres lyriques et sa carrière à Paris.
Après une chaleur si dure
Tout se rafraîchit pour l’instant.
La pluie est absorbée autant
Par le roc que par la verdure.
Terrains noirs, sillons … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Georges Lorin.
Un parfum chante en moi comme un air obsédant :
Tout mon corps se repaît de sa moindre bouffée,
Et je crois … (Continuer)
La meunière, une forte et rougeaude jeunesse,
Chantait dans sa charrette en piquant son bardeau ;
Tout à coup, l’animal quittant son pas lourdaud,
Partit … (Continuer)
Partout je les évoque et partout je les vois,
Ces yeux ensorceleurs si mortellement tristes.
Oh ! comme ils défiaient tout l’art des coloristes,
Eux … (Continuer)
Ce mort qui vient là-bas fut un propriétaire
Qui lui fit dans sa vie autant de mal qu’il put.
Donc, le voilà debout, travail interrompu, … (Continuer)
L’orage, après de longs repos,
Ce soir-là, par ses deux suppôts,
La nuée et le vent qui claque,
Se présageait pour l’onde opaque.
Grondante sous … (Continuer)
Laisser un CommentaireMaintenant, je suis malheureux
De rencontrer ces fleurs clochettes
A bords dentelés, violettes,
Sur les talus des chemins creux.
Et pourtant ces douces fluettes
Sont … (Continuer)
De la sorte — parlant par la voix du Curé —
La cendre de l’âtre interpelle
La chambrière antique à l’air dur et madré
Qui … (Continuer)
À Charles Keller.
Venus des quatre coins de l’horizon farouche,
De la cime des pics et du fond des remous,
Les aquilons rageurs sont d’invisibles … (Continuer)
Ces rout’ à tas d’ cailloux où des beaux ch’vaux d’ calèches
S’ rencontr’ avec des ân’, des perch’rons, des mulets,
Où pass’ carriol’, patach’, … (Continuer)
Avec le masque du mensonge
La parole suit son chemin,
Rampe aujourd’hui, vole demain,
Se raccourcit ou bien s’allonge.
Elle empoigne comme une main
Et … (Continuer)
Ballonné de partout, englouti par la graisse
Se façonnant en plis, fanons et bourrelets,
Il portait gai, pesant ses trois cents bien complets,
Le vineux … (Continuer)
Une nuit, dans un vieux cimetière pas riche,
Ivre, le père Éloi, sacristain-fossoyeur,
Parlait ainsi, d’un ton bonhomique et gouailleur,
Gesticulant penché sur une tombe … (Continuer)
Sonnet.
Béant, je regardais du seuil d’une chaumière
De grands sites muets, mobiles et changeants,
Qui, sous de frais glacis d’ambre, d’or et d’argent,
Vivaient … (Continuer)
On voit ce grand fond de vallée
Fuligineux sous les cieux ronds :
Là, terrain, herbes, rameaux, troncs,
Toute une forêt fut brûlée !
D’elle, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa forêt songe, bleue et pâle,
Dans un féerique demi-jour.
Tout s’y voit spectral, d’aspect sourd,
Par cette nuit d’ambre et d’opale.
Là, c’est un … (Continuer)
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