En toi je vis, où que tu sois absente :
En moi je meurs, où que soye présent.
Tant loin soistu, toujours tu es présente … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
En toi je vis, où que tu sois absente :
En moi je meurs, où que soye présent.
Tant loin soistu, toujours tu es présente … (Continuer)
Si tu t’enquiers pourquoi sur mon tombeau
On aura mis deux éléments contraires,
Comme tu vois être le feu et l’eau
Entre éléments les deux … (Continuer)
Tu cours superbe, ô Rhône, florissant
En sablon d’or et argentines eaux.
Maint fleuve gros te rend plus ravissant,
Ceint de cités, et bordé de … (Continuer)
I
Dans son jardin Vénus se reposait
Avec Amour, sa douce nourriture,
Lequel je vis, lorsqu’il se déduisait,
Et l’aperçus semblable à ma figure
Car … (Continuer)
Plutôt seront Rhône et Saône disjoints,
Que d’avec toi mon coeur se désassemble :
Plutôt seront l’un et l’autre mont joints,
Qu’avecques nous aucun discord … (Continuer)
Le jour passé de ta douce présence
Fut un serein en hiver ténébreux,
Qui fait prouver la nuit de ton absence
A l’oeil de l’âme … (Continuer)
(près laquelle, jadis, habita Pétrarque)
Quiconques voit de la Sorgue profonde
L’étrange lieu, et plus étrange source,
La dit soudain grand merveille du monde,
Tant … (Continuer)
En devisant un soir me dit ma Dame :
Prends cette pomme en sa tendresse dure,
Qui éteindra ton amoureuse flamme,
Vu que tel fruit … (Continuer)
Quand l’ennemi poursuit son adversaire
Si vivement qu’il le blesse ou l’abat :
Le vaincu lors pour son plus nécessaire
Fuit çà et là et … (Continuer)
Tant je l’aimais qu’en elle encor je vis
Et tant la vis, que malgré moi, je l’aime
Le sens, et l’âme y furent tant ravis,… (Continuer)
En tel suspens ou de non ou d’oui,
Je veux soudain et plus soudain je n’ose.
L’un me rend triste, et l’autre réjoui
Dépendant tout … (Continuer)
L’heureuse cendre autrefois composée
En un corps chaste, où vertu reposa,
Est en ce lieu, par les Grâces posée,
Parmi ses os, que beauté composa. … (Continuer)
Tu te verras ton ivoire crêper
Par l’outrageuse et tardive vieillesse.
Lors sans pouvoir en rien participer
D’aucune joie et humaine liesse,
Je n’aurai eu … (Continuer)
Tout le repos, ô nuit, que tu me dois,
Avec le temps mon penser le dévore :
Et l’horloge est compter sur mes doigts
Depuis … (Continuer)
Au moins toi, claire et heureuse fontaine,
Et vous, ô eaux fraîches et argentines,
Quand celle en vous de tout vice lointaine
Se vient laver … (Continuer)