Au poète qui m’applaudit.
Ton applaudissement, divin poète, inspire
L’humble songeur dont l’âme impétueuse aspire
Au lyrisme infini des cieux.
Il m’exalte déjà, ce bravo … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes du médecin-poète québécois Charles-Nérée Beauchemin (1850-1931), natif d’Yamachiche, qui célébra la vie rurale canadienne-française à Trois-Rivières.
Au poète qui m’applaudit.
Ton applaudissement, divin poète, inspire
L’humble songeur dont l’âme impétueuse aspire
Au lyrisme infini des cieux.
Il m’exalte déjà, ce bravo … (Continuer)
Laisser un CommentaireLoin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et … (Continuer)
Je te reviens, ô paroisse natale.
Patrie intime où mon coeur est resté ;
Avant d’entrer dans la nuit glaciale,
Je viens frapper à ton … (Continuer)
Si je le parle, à coeur de jour,
Au pays, avec les miens, comme
Au grand siècle tout gentilhomme
Le parlait aux abbés de cour,… (Continuer)
Oui, mon pays est encor France :
La fougue, la verve, l’accent,
L’âme, l’esprit, le coeur, le sang,
Tout nous en donne l’assurance :
La … (Continuer)
Au vent joyeux de la bonne nouvelle
L’étable s’ouvre ; et sa merveille est telle
Que les naïfs bergers en sont troublés.
Illuminant la crèche … (Continuer)
Laisser un CommentaireBluet aux regards d’améthyste,
Bluet aux yeux de ciel, dis-nous
Ce qui te fait être si triste ?
– J’ai vu ses yeux, j’en suis … (Continuer)
Claire fontaine où rossignole
Un rossignol jamais lassé,
N’estu pas le charmant symbole
D’un cher passé ?
Source de fraîche mélodie,
Qui fait fleurir, sous … (Continuer)
Par un temps de demoiselle,
Sur la frêle caravelle,
Mon aïeule maternelle,
Pour l’autre côté de l’Eau,
Prit la mer à SaintMalo.
Son chapelet dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans ta mémoire immortelle,
Comme dans le reposoir
D’une divine chapelle,
Pour celui qui t’est fidèle,
Garde l’amour et l’espoir.
Garde l’amour qui m’enivre,
L’amour … (Continuer)
L’érable au torse dur et fort,
Ébrèche le fer qui l’assaille,
Et, malgré mainte et mainte entaille,
Résiste aux plus grands coups du Nord.
L’hiver, … (Continuer)
Laisser un CommentaireTu ne nous connais pas, mais elle est bien connue
Ta vogue et celle des Hading et des Patry.
Donc, au rival de Got, salut … (Continuer)
À M. et Mme Louis Fréchette.
Le poète,
À la grâce comme au talent,
Souhaite
Un long cycle de jours de l’an.
Le ciel veuille… (Continuer)
Laisser un CommentaireComme un factionnaire immobile au port d’arme,
Dans ces murs où l’on croit ouïr se prolonger
Le grave écho lointain d’un qui vive d’alarme,
À … (Continuer)
Français je suis, je m’en vante,
Et très haut, très clair, très fort,
Je le redis et le chante.
Oui, je suis Français d’abord.
Mais, … (Continuer)
Sonnet.
Est-ce l’harmonieux orchestre que l’aurore
Réveille sous la verte ogive des buissons ?
Que dis-je ? Les oiseaux ne chantent pas encore,
Et l’avril … (Continuer)