(Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.)
Aux sublimes vertus nourrie en sa famille,
Cette admirable et sainte fille
En tous … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Nicolas Boileau-Despréaux (1636-1711), poète parisien du Grand Siècle et maître de l’Art poétique français.
(Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.)
Aux sublimes vertus nourrie en sa famille,
Cette admirable et sainte fille
En tous … (Continuer)
(Écrite à l’âge de dix-sept ans.)
Philosophes rêveurs, qui pensez tout savoir,
Ennemis de Bacchus, rentrez dans le devoir :
Vos esprits s’en font trop … (Continuer)
Dans Florence, jadis, vivait un médecin,
Savant hâbleur, dit-on, et célèbre assassin.
Lui seul y fit longtemps la publique misère :
Là, le fils orphelin … (Continuer)
Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur,
Emouvoir, étonner, ravir un spectateur !
Jamais Iphigénie en Aulide immolée
N’a coûté tant de pleurs … (Continuer)
(Sur le portrait du P. Bourdaloue qu’elle lui envoya.)
Du plus grand orateur dont la chaire se vante,
M’envoyer le portrait, illustre présidente,
C’est me … (Continuer)
Sans cesse autour de six pendules,
De deux montres, de trois cadrans,
Lutin, depuis trente et quatre ans,
Occupe ses soins ridicules.
Mais à ce … (Continuer)
Laisser un CommentaireDe l’utilité des ennemis.
Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur,
Emouvoir, étonner, ravir un spectateur !
Jamais Iphigénie, en Aulide immolée,
N’a … (Continuer)
Rien n’est plus beau que le vrai.
Dangereux ennemi de tout mauvais flatteur,
Seignelay, c’est en vain qu’un ridicule auteur,
Prêt à porter ton nom … (Continuer)
Le passage du Rhin.
En vain, pour te louer, ma muse toujours prête,
Vingt fois de la Hollande a tenté la conquête :
Ce pays, … (Continuer)
Agréables jardins où les Zéphyrs et Flore
Se trouvent tous les jours au lever de l’Aurore ;
Lieux charmants qui pouvez dans vos sombres réduits,… (Continuer)
Voici les lieux charmants où mon âme ravie
Passait à contempler Silvie
Les tranquilles moments si doucement perdus.
Que je l’aimais alors ! Que je … (Continuer)
Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir,
Le chemin est glissant et pénible à tenir ;
Pour peu qu’on s’en écarte, … (Continuer)
… Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
Il doit régner partout, et même dans la fable :
De … (Continuer)
Les plaisirs de la campagne.
Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville,
Et contre eux la campagne est mon unique asile.
Du lieu … (Continuer)
Telle qu’une bergère, au plus beau jour de fête,
De superbes rubis ne charge point sa tête,
Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants,… (Continuer)
Craignezvous pour vos vers la censure publique ?
Soyezvous à vousmême un sévère critique.
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faitesvous des amis prompts à … (Continuer)