Qui frappe l’air, bon Dieu ! de ces lugubres cris ?
Est-ce donc pour veiller qu’on se couche à Paris ?
Et quel fâcheux démon, … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Nicolas Boileau-Despréaux (1636-1711), poète parisien du Grand Siècle et maître de l’Art poétique français.
Qui frappe l’air, bon Dieu ! de ces lugubres cris ?
Est-ce donc pour veiller qu’on se couche à Paris ?
Et quel fâcheux démon, … (Continuer)
Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux,
Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux ;
D’un pinceau délicat l’artifice agréable
Du … (Continuer)
(Sur leur impatience à paraître.)
J’ai beau vous arrêter, ma remontrance est vaine ;
Allez, partez, mes Vers, dernier fruit de ma veine.
C’est trop … (Continuer)
(Épitaphe de la mère de l’auteur.)
Épouse d’un mari doux, simple, officieux,
Par la même douceur je sus plaire à ses yeux :
Nous ne … (Continuer)
Du repos des humains implacable ennemie,
J’ai rendu mille amants envieux de mon sort.
Je me repais de sang, et je trouve ma vie
Dans … (Continuer)
(Vers pour mettre en bas du portrait de son père.)
Ce greffier doux et pacifique
De ses enfants au sang critique
N’eut point le talent … (Continuer)
Le dos chargé de bois, et le corps tout en eau,
Un pauvre bûcheron, dans l’extrême vieillesse,
Marchait en haletant de peine et de détresse.… (Continuer)
Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire.
Tu sais bien que mon style est né pour la satire ;
Mais mon esprit, contraint … (Continuer)
(Sonnet sur une de ses parentes qui mourût
toute jeune entre les mains d’un charlatan.)
Nourri dès le berceau près de la jeune Orante,
Et … (Continuer)
(Vers pour mettre en bas du portrait de Tavernier.)
De Paris à Dehli, du couchant à l’aurore,
Ce fameux voyageur courut plus d’une fois :… (Continuer)
(Écrite à Bâville où était le P. Bardaloue, 1672.)
Que Bâville me semble aimable,
Quand des magistrats le plus grand
Permet que Bacchus à sa … (Continuer)
A quoi bon réveiller mes muses endormies,
Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ?
Pensestu qu’aucun d’eux veuille subir mes lois,
Ni suivre une … (Continuer)
Rare et fameux esprit, dont la fertile veine
Ignore en écrivant le travail et la peine ;
Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts,… (Continuer)
(Sur sa comédie L’école des femmes.)
En vain mille jaloux esprits,
Molière, osent avec mépris
Censurer ton plus bel ouvrage :
Sa charmante naïveté
S’en … (Continuer)
Quand, la dernière fois, dans le sacré vallon,
La troupe des neuf sœurs, par l’ordre d’Apollon,
Lut l’Iliade et l’Odyssée ;
Chacune à le louer … (Continuer)
(Sur la mort d’Iris en 1654.)
Parmi les doux transports d’une amitié fidèle,
Je voyais près d’Iris couler mes heureux jours :
Iris que j’aime … (Continuer)