Le jour est à sa place et coule à fond de temps,
À moins que l’être monte à travers des espaces
Superposés dans la mémoire … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe jour est à sa place et coule à fond de temps,
À moins que l’être monte à travers des espaces
Superposés dans la mémoire … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet XCIV.
Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage,
Vous le verriez sanglant, transpercé mille fois,
Tout brûlé, crevassé, vous seriez sans ma … (Continuer)
Autant que moi malade et veule, astu goûté
Quand ton être ployait sous les fièvres brandies,
Quand tu mâchais l’orviétan des maladies,
Le coupable conseil … (Continuer)
Elle cueille des marguerites et les effeuille pour s’assurer de l’amour de Loys.
Théophile Gautier, Giselle, acte I, scène IV.
Mon Loys, j’ai sous vos … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes barques d’or du bel été
Qui partirent, folles d’espace,
S’en reviennent mornes et lasses
Des horizons ensanglantés.
A coups de rames monotones,
Elles s’avancent … (Continuer)
En hiver, la terre pleure ;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous.
Leurs idylles sont … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuiconque a peint Amour, il fut ingenieux,
Non le faisant enfant chargé de traicts et d’ailes,
Non luy chargeant les mains de flames eternelles,
Mais … (Continuer)
Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ?
J’aimais ton doux aspect dans ce triste vallon.
Un printemps, un été furent toute ta vie,
Et … (Continuer)
Aujourd’hui le temps est épouvantable :
Il pleut et mon coeur s’embête à pleurer.
J’ai pris, d’un paquet traînant sur ma table,
Une cigarette au … (Continuer)
Laisser un CommentairePierrot, qui n’a rien d’un Clitandre,
Vide un flacon sans plus attendre,
Et, pratique, entame un pâté.
Cassandre, au fond de l’avenue,
Verse une larme … (Continuer)
Avec la brise en poupe et par un ciel serein,
Voyant le Phare fuir à travers la mâture,
Il est parti d’Egypte au lever de … (Continuer)
Cette rue
autrefois on l’appelait la rue du
Luxembourg
à cause du jardin
Aujourd’hui on l’appelle la rue
Guynemer
à cause d’un aviateur mort à … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand je sens, certains soirs, ma vie qui s’effiloche
Et qu’un vol de vautours s’agite autour de moi,
Pour garder mon sang froid, je tâte … (Continuer)
Laisser un CommentairePartout autour de moi des oiseaux de théâtre
Sifflent des valses lentes qui me font pleurer
Et lorsque leurs ombres contre le mur de plâtre… (Continuer)
Laisser un CommentaireLe soir
Il y a des bras dans la rue qui s’étreignent
Des mains dans le jardin
Des plaies qui saignent
Il y a des … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’ai grand désir
D’avoir plaisir
D’amour mondaine :
Mais c’est grand peine,
Car chaque loyal amoureux
Au temps présent est malheureux :
Et le plus … (Continuer)