Un soir favorisé de colombes sublimes,
La pucelle doucement se peigne au soleil.
Aux nénuphars de l’onde elle donne un orteil
Ultime, et pour tiédir … (Continuer)
Laisser un CommentaireUn soir favorisé de colombes sublimes,
La pucelle doucement se peigne au soleil.
Aux nénuphars de l’onde elle donne un orteil
Ultime, et pour tiédir … (Continuer)
Laisser un CommentaireTant d’inconnu dans ce corps reconnu
Tant de chutes
Tant d’aube
Tant d’espace
Tant de détours
Tant de vécu en ce corps disparu.… (Continuer)
Laisser un CommentaireRien au réveil que vous n’ayez
Envisagé de quelque moue
Pire si le rire secoue
Votre aile sur les oreillers
Indifféremment sommeillez
Sans crainte qu’une … (Continuer)
Il ne faudrait pourtant, me disaisje à moimême,
Qu’une permission de notre seigneur Dieu,
Pour qu’il vînt à passer quelque femme en ce lieu.
Les … (Continuer)
Dans la beauté menacée
menaçante
il y a place encore pour un duel désespéré
et pour la fuite éperdue d’une gazelle
dans les savanes du … (Continuer)
Laisser un CommentaireMémère, tu t’en souviens, de notre belle époque,
C’était la première fois qu’on aimait pour de bon.
A présent, faut bien l’dire, on a l’air … (Continuer)
Laisser un CommentaireNous jetâmes l’ancre, Madame,
Devant l’île Bourbon
A l’heure où la nuit sent si bon
Qu’elle vous troublait l’âme.
(Ô monts, ô barques balancées
Sur … (Continuer)
I
De fleur en fleur, papillon,
Et de tige en tige,
Beau d’or et de vermillon,
Fin d’aigrette et d’aiguillon,
Étourdi, voltige !
Dans la … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans le soir triomphal la froidure agonise
Et les frissons divins du printemps ont surgi ;
L’Hiver n’est plus, vivat ! car l’Avril bostangi,
Du … (Continuer)
Petites violettes blanches,
J’aime ce cadre de printemps
Que vous me faites quand je penche
Mon visage sur les étangs.
Voyez, ma robe humble et … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ courbes, méandre,
Secrets du menteur,
Est-il art plus tendre
Que cette lenteur?
Je sais où je vais,
Je t’y veux conduire,
Mon dessein mauvais… (Continuer)
Laisser un CommentaireOui, si j’étais femme, aimable et jolie,
Je voudrais, Julie,
Faire comme vous ;
Sans peur ni pitié, sans choix ni mystère,
A toute la … (Continuer)
Ô jeune cavale, au regard farouche,
Qui cours dans les prés d’herbe grasse emplis,
L’écume de neige argente ta bouche,
La sueur ruisselle à tes … (Continuer)
A
Erik
Satie.
Que nous chaut
Venizelos
Seul
Raymond mettons
Duncan
trousse encore la défroque grecque
Musique aux oreilles végétales
Autant qu’éléphantiaques
Les poissons crient … (Continuer)
Laisser un CommentaireAdieu, mon joli cœur de rêve !
Souvenez-vous du Val-André
Et de l’heure exquise et trop brève
Où le soir mourait sur la grève
Comme … (Continuer)
(Sur la mort de Mademoiselle Élisabeth Ranquet,
Femme de M. Du Chevreul, Écuyer, Seigneur d’Esturnville.)
Sonnet.
Ne verse point de pleurs sur cette sépulture,
Passant … (Continuer)