Jamais la terre n’est plus réelle
que dans tes branches, ô verger blond,
ni plus flottante que dans la dentelle
que font tes ombres sur … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Jamais la terre n’est plus réelle
que dans tes branches, ô verger blond,
ni plus flottante que dans la dentelle
que font tes ombres sur … (Continuer)
Le temps passe à des gens plus vieux. La lumière froide qui sort de leurs yeux n’appelle pas le jour. Ils regardent en dedans pour … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe soleil déclinait vers l’écume des flots,
Et les grasses brebis revenaient aux enclos ;
Et les vaches suivaient, semblables aux nuées
Qui roulent sans … (Continuer)
Celui qui embrasse une femme est Adam. La femme est Eve.
Tout se passe pour la première fois.
J’ai vu une chose blanche dans le … (Continuer)
— Naïs, je ne vois plus la couleur de tes bagues…
— Lydé, je ne vois plus les cygnes sur les vagues…
— Naïs, n’entends-tu … (Continuer)
Sur le roc calciné de la dernière rampe
Où le flux volcanique autrefois s’est tari,
La graine que le vent au haut Gualatieri
Sema, germe, … (Continuer)
Il faisait un beau clair de lune dans les cieux,
Et j’errais tristement, poursuivi par les yeux
De la brillante lune à la face pâlie.… (Continuer)
Laisser un CommentaireComme deux yeux les âmes bleues
Hier la nuit de deux enfants
Perdu le visage émacié
De la terre en labour à des lieues
D’une … (Continuer)
Laisser un CommentaireHélas ! qu’il fut long, mon amie,
T’en souvient-il ?
Ce temps de douleur endormie,
Ce noir exil
Pendant lequel, tâchant de naître
À notre … (Continuer)
Laisser un CommentaireOctobre m’a toujours fiché dans la détresse ;
Les Usines, cent goulots fumant vers les ciels….
Les poulardes s’engraissent
Pour Noël.
Oh ! qu’alors, tout … (Continuer)
Laisser un Commentairetoujours, pas tant vif que beau, l’air, sauf ce souffle que nous pousse la vraie terre, langue bleue et fidèle précation d’ancêtres
je vois, descendant … (Continuer)
Laisser un CommentaireVous qui dormiez en paix dans le sein de la terre,
Au vaste champ des morts, heureux d’être oubliés,
On fouille vos cercueils dans leur … (Continuer)
Priape, dieu clément qui fleuris les vergers,
Je te consacre, afin que tu veuilles m’entendre,
Des bouquets de persil, des feuilles d’orangers
Et la première … (Continuer)
‘ Or y pensez, belle Gautière
Qui écolière souliez être,
Et vous, Blanche la Savetière,
Or estil temps de vous connaître :
Prenez à dêtre … (Continuer)
Il m’est arrivé dans l’effarement des villes de chercher quel animal adorer.
Alors je remontais aux temps premiers.
En défaisant les cycles en délaçant les … (Continuer)
La rue était déserte et donnait sur les champs.
Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants
Avec le rêve aimé qui partout m’accompagne,
Je … (Continuer)