Heures, couleur mai, fraîches.
Ce qui n’est plus à nommer, brûlant,
audible dans la bouche.
Voix de personne, à nouveau.
Profondeur douloureuse de la prunelle … (Continuer)
Heures, couleur mai, fraîches.
Ce qui n’est plus à nommer, brûlant,
audible dans la bouche.
Voix de personne, à nouveau.
Profondeur douloureuse de la prunelle … (Continuer)
Infiniment vertes, les feuilles vertes de lierre croisent
sur la joue du silence, dans les cheveux déliés,
essayant de retenir l’éclair blanc d’une aile de … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa pierre.
La pierre dans l’air, celle que je suivais.
Ton œil, aussi aveugle que la pierre.
Nous étions
des mains,
nous vidions les ténèbres, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes yeux, aveugles au monde, dans le mouroir d’à-pics : j’arrive,
dur plant au cœur.
J’arrive.
Falaise miroir de lune. Chute.
(Lueur tachetée de souffle. … (Continuer)
Laisser un CommentaireLumière de genêt, jaune, les pentes
suppurent vers le ciel, l’épine
courtise la plaie, cela
sonne là-dedans, c’est le soir, le néant
roule ses mers … (Continuer)
Laisser un CommentaireSois aveugle dès aujourd’hui:
l’éternité aussi est pleine d’yeux-
s’y
noie ce qui a aidé les images à passer
par-dessus le chemin où elles venaient,… (Continuer)
Laisser un Commentairepour Nelly Sachs
Nous avons parlé du Trop
et du Trop-peu. Du Toi
et du Non-toi, de
la clarté qui trouble, de
choses juives, de… (Continuer)
Laisser un CommentaireAvec une clé changeante
tu ouvres la maison, dans laquelle
tournoie la neige des choses tues
Et au gré du sang, qui sourd
des yeux … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans le rouge du tard les noms dorment :
un
ta nuit en éveille
et le conduit, accompagné de blancs bâtons,
à tâtons vers le … (Continuer)
Laisser un CommentairePleinement,
la neige emplit cette mer
où le soleil flotte,
fleurit dans les paniers la glace
que tu portes vers la ville.
Sable,
tu exiges … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe corps silencieux
tu reposes près de moi dans le sable,
étoilée au-dessus de toi.
Est-ce un rayon
qui perça jusqu’à moi ?
Ou bien … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’écrit se creuse, le
Parlé, vert marin,
brûle dans les baies,
dans les noms
liquéfiés
les marsouins fusent,
dans le Nulle part éternisé, ici,
dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’automne me mange sa feuille dans la main : nous
sommes amis.
Nous délivrons le temps de l’écale des noix et lui apprenons à marcher … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa table flotte la nuit dehors, la nuit dedans
et au-dessus de moi m’inondent les drapeaux du peuple
et à côté de moi les hommes … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne étoile de bois bleue,
cette forme de fins losanges. Aujourd’hui, de
la plus jeune de nos mains.
Le mot, tandis que
tu précipites le … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl y avait de la terre en eux, et
ils creusaient des tombes.
Ils creusaient et creusaient des tombes, leur jour s’en allait ainsi, leur … (Continuer)
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