Catégorie : Paul-Jean Toulet

Vous qui retournez du Cathai
Par les Messageries,
Quand vous berçaient à leurs féeries
L’opium ou le thé,

Dans un palais d’aventurine
Où se mourait … (Continuer)

De tout ce gala de province
Où l’on donnait Manon,
Je ne revois plus rien sinon
Ta forme étrange, et mince ;

Et lorsqu’à ce … (Continuer)

‘ Embrassezmoi, petite fille,
Là, bien. Quoi de nouveau ?
Astu retrouvé le cerveau
Qui manque à ta famille ?

Dismoi, c’est vrai que le … (Continuer)

A Pau, les foires SaintMartin,
C’est à la Haute Plante.
Des poulains, crinière volante,
Virent dans le crottin.

Làbas, c’est une autre entreprise.
Les chevaux … (Continuer)

Quand nous fûmes hors des chemins
Où la poussière est rose,
Aline, qui riait sans cause
En me touchant les mains ;

L’Écho du bois … (Continuer)

Douce plage où naquit mon âme ;
Et toi, savane en fleurs
Que l’Océan trempe de pleurs
Et le soleil de flamme ;

Douce aux … (Continuer)

La vie est plus vaine une image
Que l’ombre sur le mur.
Pourtant l’hiéroglyphe obscur
Qu’y trace ton passage

M’enchante, et ton rire pareil
Au … (Continuer)

Nous jetâmes l’ancre, Madame,
Devant l’île Bourbon
A l’heure où la nuit sent si bon
Qu’elle vous troublait l’âme.

(Ô monts, ô barques balancées
Sur … (Continuer)

Chandelier toujours sans chandelle
Mais qu’il y faudrait trop de suif,
Atricaille à revendre au Juif
Et qui fais peur à l’hirondelle :
Qu’Eiffel ait … (Continuer)

Molle rive dont le dessin
Est d’un bras qui se plie,
Colline de brume embellie
Comme se voile un sein,

Filaos au chantant ramage
Que … (Continuer)

Dans le silencieux automne
D’un jour mol et soyeux,
Je t’écoute en fermant les yeux,
Voisine monotone.

Ces gammes de tes doigts hardis,
C’était déjà … (Continuer)

‘ Bayonne ! Un pas sous les Arceaux,
Que fautil davantage
Pour y mettre son héritage
Ou son coeur en morceaux ?

Où sontils, tout … (Continuer)

Quel pas sur le pavé boueux
Sonne à travers la brume ?
Deux boutiquiers, crachant le rhume,
S’en retournent chez eux.

‘ C’est ce cocu … (Continuer)

Estce moi qui pleurais ainsi
Ou des veaux qu’on empoigne
D’écouter ton pas qui s’éloigne,
Beauté, mon cher souci ?

Et (je t’en fis, à … (Continuer)

Contrerime X.

 » Ce tapis que nous tissons comme
 » Le ver dans son linceul
 » Dont on ne voit que l’envers seul
 » C’est … (Continuer)

‘ Non, ce taxi, quelle charrette.
C’est sous les toits, votre entresol ?
Je t’aime… Oui c’est un tournesol…
Si tu savais comme il me … (Continuer)