Catégorie : Paul-Jean Toulet

A Londres je connus Bella,
Princesse moins lointaine
Que son mari le capitaine
Qui n’était jamais là.

Et peutêtre aimaitil la mangue ;
Mais Bella, … (Continuer)

Vous me reprochez, entre tant,
D’être chipé pour la boniche.
Mais vous donner mon cœur, autant
Porter des cerises à Guiche.

Ne prenez pas cet … (Continuer)

D’une amitié passionnée
Vous me parlez encor,
Azur, aérien décor,
Montagne Pyrénée,

Où me trompa si tendrement
Cette ardente ingénue
Qui mentait, fûtce toute nue,… (Continuer)

Pour une dame imaginaire
Aux yeux couleur du temps,
J’ai rimé longtemps, bien longtemps :
J’en étais poitrinaire.

Quand vint un jour où, tout à … (Continuer)

Ah, Curnonsky, non plus que l’aube,
N’était bien rigolo
Il regardait le fil de l’eau.
C’était avant les Taube.

Et moi j’apercevais pourtant
Qu’on fût … (Continuer)

Dans la saison qu’Adonis fut blessé,
Mon caeur aussi de l’atteinte soudaine
D’un regard lancé.

Hors de l’abyme où le temps nous entraîne,
T’évoqueraije, ô … (Continuer)

D’un noir éclair mêlés, il semble
Que l’on n’est plus qu’un seul.
Soudain, dans le même linceul,
On se voit deux ensemble

Près des flots … (Continuer)

Cet huissier, qui jetait, l’été,
Toute autre odeur que l’ambre,
Avait le nom d’un pot de chambre
Et la fétidité.

L’autre, et noir, que, sous … (Continuer)

Contrerime IX.

Ô mer, toi que je sens frémir
A travers la nuit creuse,
Comme le sein d’une amoureuse
Qui ne peut pas dormir ;… (Continuer)

Le microbe : Botulinus
Fut, dans ses exercices,
Découvert au sein des saucisses
Par un Alboche en us.

Je voudrais, non moins découverte,
Floryse, que … (Continuer)

Au détour de la rue étroite
S’ouvre l’ombre et la cour
Où Diane en plâtre, et qui court
N’a que la jambe droite.

Làbas sur … (Continuer)

Ô poète, à quoi bon chercher
Des mots pour son délire ?
Il n’y a qu’au bois de ta lyre
Que tu l’as su toucher.… (Continuer)

En souvenir des grandes Indes,
Harmonieux décor,
La Rafette nourrit d’accord
Un paon et quatre dindes.

Et l’on croirait tous ces échos
Gloussants, l’autre qui … (Continuer)

Saigon : entre un ciel d’escarboucle
Et les flots incertains,
Du bruit, des gens de fièvre teints ;
Sur le sanglant carboucle.

Et, seule où … (Continuer)

Sur l’océan couleur de fer
Pleurait un choeur immense
Et ces longs cris dont la démence
Semble percer l’enfer.

Et pais la mort, et le … (Continuer)

Il pleuvait. Les tristes étoiles
Semblaient pleurer d’ennui.
Comme une épée, à la minuit,
Tu sautas hors des toiles.

Minuit ! Trouveraije une auto,
Par … (Continuer)