Vous souvientil de l’auberge
Et combien j’y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.
Un chemineau navarrais… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Jean Toulet (1867-1920), créateur des Contrerimes. De Pau à Guéthary, découvrez l’œuvre de ce poète fantaisiste français.
Vous souvientil de l’auberge
Et combien j’y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.
Un chemineau navarrais… (Continuer)
Laisser un CommentaireContrerime LXX.
La vie est plus vaine une image
Que l’ombre sur le mur.
Pourtant l’hiéroglyphe obscur
Qu’y trace ton passage
M’enchante, et ton rire … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’un vainqueur ou l’autre battu,
Ces beaux soldats qui vous ont faite
Gardaient jusque dans la défaite
Le sourire de leur vertu.
Vous, pour avoir … (Continuer)
L’hiver bat la vitre et le toit.
Il fait bon dans la chambre,
A part cette sale odeur d’ambre
Et de plaisir. Mais toi,
Les … (Continuer)
Laisser un CommentaireTout ainsi que ces pommes
De pourpre et d’or
Qui mûrissent aux bords
Où fut Sodome ;
Comme ces fruits encore
Que Tantalus,
Dans les … (Continuer)
Ce fut par un soir de l’automne
A sa dernière fleur
Que l’on nous prit pour Mgr
L’Evêque de Bayonne,
Sur la route de Jurançon.… (Continuer)
Laisser un CommentaireA l’Alcazar neuf, où don Jayme
Gratte un air maugrabin,
Carmen dansant dans son lubin :
Ce n’est pas ce que j’aime.
Mais, à Triana, … (Continuer)
Laisser un CommentaireContrerime II.
Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver
Comme une rouge nue
Où déjà te dessinait nue
L’arôme de ta chair ;
Ni vous, dont l’image ancienne … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu mois d’aimer, au mois de Mai,
Quand Zo’ va cherchant sous les branches
Le bienaimé,
Son jupon, tendu sur les hanches ;
Me fait … (Continuer)
Dans le lit vaste et dévasté
J’ouvre les yeux près d’elle ;
Je l’effleure : un songe infidèle
L’embrasse à mon côté.
Une lueur tranchante … (Continuer)
Laisser un CommentairePuisque tes jours ne t’ont laissé
Qu’un peu de cendre dans la bouche,
Avant qu’on ne tende la couche
Où ton coeur dorme, enfin glacé,… (Continuer)
Dans Arles, où sont les Aliscams,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque … (Continuer)
Contrerime LXVIII.
M. C. M. III.
Dormez, ami ; demain votre âme
Prendra son vol plus haut.
Dormez, mais comme le gerfaut,
Ou la couverte … (Continuer)
Le coucou chante au bois qui dort.
L’aurore est rouge encore,
Et le vieux paon qu’Iris décore
Jette au loin son cri d’or.
Les colombes … (Continuer)
Laisser un Commentairea. Les trois princes Pou, Lou et You,
Ornement de la Chine,
Voyagent. Deux vont à machine,
Mais You, c’est en youyou.
Il va voir … (Continuer)
Laisser un CommentaireCircé des bois et d’un rivage
Qu’il me semblait revoir,
Dont je me rappelle d’avoir
Bu l’ombre et le breuvage ;
Les tambours du Morne … (Continuer)
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