Ces roses pour moi destinées
Par le choix de sa main,
Aux premiers feux du lendemain,
Elles étaient fanées.
Avec les heures, un à un,… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Jean Toulet (1867-1920), créateur des Contrerimes. De Pau à Guéthary, découvrez l’œuvre de ce poète fantaisiste français.
Ces roses pour moi destinées
Par le choix de sa main,
Aux premiers feux du lendemain,
Elles étaient fanées.
Avec les heures, un à un,… (Continuer)
Laisser un CommentaireDessous la courtine mouillée
Du matin soucieux,
Tu balances, harmonieux,
Ta branche dépouillée,
Beau peuplier qui de l’été
Fais voir encor la grâce
Pourquoi l’âge … (Continuer)
Quand l’âge, à me fondre en débris,
Vousmême aura glacée
Qui n’avez su de ma pensée
Me sacrer les abris ;
Qui, du saut des … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’ai beau trouver bien sympathique
Feu Loufoquadio,
Ses Japs en sucre candiot,
Son Bouddha de boutique ;
Faime mieux le subtil schéma,
Sur l’hiver d’un … (Continuer)
‘ Ce tapis que nous tissons comme
‘ Le ver dans son linceul
‘ Dont on ne voit que l’envers seul
‘ C’est le destin … (Continuer)
Contrerime LXII.
Me rendras-tu, rivage basque,
Avec l’heur envolé
Et tes danses dans l’air salé,
Deux yeux, clairs sous le masque.… (Continuer)
Boulogne, où nous nous querellâmes
Aux pleurs d’un soir trop chaud
Dans la boue ; et toi, le pied haut,
Foulant aussi nos âmes.
La … (Continuer)
Laisser un CommentaireFilippa, Faïs, Esclarmonde,
Les plus rares, que l’on put voir,
Beautés du monde ;
Mais toi si pâle encor d’avoir
Couru la lune l’autre soir… (Continuer)
Longtemps si j’ai demeuré seul,
Ah ! qu’une nuit je te revoie.
Perce l’oubli, fille de joie,
Sors du linceul.
D’une figure trop aimée,
Estce … (Continuer)
Un Jurançon 93
Aux couleurs du maïs,
Et ma mie, et l’air du pays :
Que mon coeur était aise.
Ah, les vignes de Jurançon,… (Continuer)
Laisser un CommentaireEn l’an 801 de Rome
César Claudius convint
De quelques mesures, afin
D’aider au bonheur des hommes.
Un aqueduc fut parfait,
Une loi réprima l’usure … (Continuer)
Industrieux fils de Dédale
Qui ressuscitez dans Paris
Pourquoi, j’y entrave que dale
Tant de singes en vain péris ;
Et de quoi sert que … (Continuer)
Le temps irrévocable a fui. L’heure s’achève.
Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve,
Tes bras sont plus frais que le jour qui … (Continuer)
Contrerime LXIV.
Toi, pour qui les dieux du mystère
Sont restés étrangers,
J’ai vu ta mâne aux pieds légers,
Descendre sous la terre,
Comme en … (Continuer)
Laisser un CommentaireContrerime XVII.
D’un noir éclair mêlés, il semble
Que l’on n’est plus qu’un seul.
Soudain, dans le même linceul,
On se voit deux ensemble
Près … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’était, dans les vapeurs du nard,
Un cri, des jeux infâmes,
Et ces yeux fatals qu’ont les femmes
Du cruel Fragonard.
Parfois, pour ranimer l’orgie,… (Continuer)
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