Brune encore non eue,
Je te veux presque nue
Sur un canapé noir
Dans un jaune boudoir,
Comme en mil huit cent trente.
Presque nue … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul Verlaine (1844-1896), figure majeure de la poésie française du XIXe siècle. Découvrez l’œuvre du poète né à Metz, depuis son premier recueil « Poèmes saturniens » (1866) jusqu’à ses derniers écrits à Paris. Explorez la vie et l’art de l’auteur de « Sagesse », époux de Mathilde Mauté et père de Georges Verlaine.
Brune encore non eue,
Je te veux presque nue
Sur un canapé noir
Dans un jaune boudoir,
Comme en mil huit cent trente.
Presque nue … (Continuer)
Laisser un CommentaireAussi, la créature était par trop toujours la même,
Qui donnait ses baisers comme un enfant donne des noix,
Indifférente à tout, hormis au prestige … (Continuer)
Saint est l’homme au sortir du baptême,
Petit enfant humble et ne tétant pas même,
Et si pur alors qu’il est la pureté suprême.
Saint … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe vent de l’autre nuit a jeté bas l’Amour
Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc,
Souriait en bandant malignement son arc,
Et … (Continuer)
Désormais le Sage, puni
Pour avoir trop aimé les choses,
Rendu prudent à l’infini,
Mais franc de scrupules moroses,
Et d’ailleurs retournant au Dieu
Qui … (Continuer)
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance.
Le sang de mon vieux coeur n’a fait … (Continuer)
Laisser un CommentairePuis, déjà très anciens,
Des songes de souvenirs,
Si doux nécromanciens
D’encor pires avenirs :
Une fille, presque enfant,
Quasi zézayante un peu,
Dont on … (Continuer)
J’allais par des chemins perfides,
Douloureusement incertain.
Vos chères mains furent mes guides.
Si pâle à l’horizon lointain
Luisait un faible espoir d’aurore ;
Votre … (Continuer)
Au pays de mon père on voit des bois sans nombre,
Là des loups font parfois luire leurs yeux dans l’ombre
Et la myrtile est … (Continuer)
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre… (Continuer)
Des yeux tout autour de la tête
Ainsi qu’il est dit dans Murger.
Point très bonne. Un esprit d’enfer
Avec des rires d’alouette.
Sculpteur, musicien, … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Catulle Mendès
La petite marquise Osine est toute belle,
Elle pourrait aller grossir la ribambelle
Des folles de Watteau sous leur chapeau de fleurs… (Continuer)
Toutes les amours de la terre
Laissant au cœur du délétère
Et de l’affreusement amer,
Fraternelles et conjugales,
Paternelles et filiales,
Civiques et nationales.
Les … (Continuer)
Fauve avec des tons d’écarlate,
Une aurore de fin d’été
Tempétueusement éclate
A l’horizon ensanglanté.
La nuit rêveuse, bleue et bonne
Pâlit, scintille et fond … (Continuer)
Ma douce main de maîtresse et d’amant
Passe et rit sur ta chère chair en fête,
Rit et jouit de ton jouissement.
Pour la servir … (Continuer)
Chair ! ô seul fruit mordu des vergers d’icibas,
Fruit amer et sucré qui jutes aux dents seules
Des affamés du seul amour, bouches ou … (Continuer)