La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée …
Ô bienaimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Paul Verlaine (1844-1896), figure majeure de la poésie française du XIXe siècle. Découvrez l’œuvre du poète né à Metz, depuis son premier recueil « Poèmes saturniens » (1866) jusqu’à ses derniers écrits à Paris. Explorez la vie et l’art de l’auteur de « Sagesse », époux de Mathilde Mauté et père de Georges Verlaine.
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée …
Ô bienaimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La … (Continuer)
Roi, le seul vrai roi de ce siècle, salut, Sire,
Qui voulûtes mourir vengeant votre raison
Des choses de la politique, et du délire
De … (Continuer)
La cour se fleurit de souci
Comme le front
De tous ceux-ci
Qui vont en rond
En flageolant sur leur fémur
Débilité
Le long du … (Continuer)
Les variations normales
De l’esprit autant que du cœur,
En somme, témoignent peu mal
En dépit de tel qui s’épeure,
Parlent par contre, contre tel… (Continuer)
Laisser un CommentaireLe ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et … (Continuer)
Chose italienne où Shakspeare a passé
Mais que Ronsard fit superbement française,
Fine basilique au large diocèse,
SaintPierredesVers, immense et condensé,
Elle, ta marraine, et … (Continuer)
Laisser un CommentaireMais Sa tête, Sa tête !
Folle, unique tempôte
D’injustice indignée,
De mensonge en furie,
Visions de tuerie
Et de vengeance ignée.
Puis exquise bonace,… (Continuer)
Laisser un CommentaireCe n’est pas Pierrot en herbe
Non plus que Pierrot en gerbe,
C’est Pierrot, Pierrot, Pierrot.
Pierrot gamin, Pierrot gosse,
Le cerneau hors de la … (Continuer)
Je suis plus pauvre que jamais
Et que personne ;
Mais j’ai ton cou gras, tes bras frais.
Ta façon bonne
De faire l’amour, et … (Continuer)
J’aime ton sourire
Qui m’accueille si
Gentiment ! Ainsi
Le soleil salue
L’humble fleur des champs
Échappée aux gens.
J’aime tes yeux d’ombre
Et de … (Continuer)
Le bonheur de saigner sur le cœur d’un ami,
Le besoin de pleurer bien longtemps sur son sein,
Le désir de parler à lui, bas … (Continuer)
Chez mes pays, qui sont rustiques
Dans tel cas simplement pieux,
Voire un peu superstitieux,
Entre autres pratiques antiques,
Sur la tête du paysan,
Rite … (Continuer)
Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret,
Des secrets à mivoix dans l’ombre et le silence,
Le coeur qui se répand plutôt qu’il ne … (Continuer)
A Charles Vesseron
Une chanson folle et légère
Comme le drapeau tricolore
Court furieusement dans l’air,
Fifrant une France âpre encor.
Sa gaîté qui rit … (Continuer)
Laisser un CommentaireNous sommes en des temps infâmes
Où le mariage des âmes
Doit sceller l’union des coeurs ;
A cette heure d’affreux orages
Ce n’est pas … (Continuer)
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s’oublie
Aux soleils couchants.… (Continuer)