Deux reîtres saouls, courant les champs, virent parmi
La fange d’un fossé profond, une carcasse
Humaine dont la faim torve d’un loup fugace
Venait de … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Paul Verlaine (1844-1896), figure majeure de la poésie française du XIXe siècle. Découvrez l’œuvre du poète né à Metz, depuis son premier recueil « Poèmes saturniens » (1866) jusqu’à ses derniers écrits à Paris. Explorez la vie et l’art de l’auteur de « Sagesse », époux de Mathilde Mauté et père de Georges Verlaine.
Deux reîtres saouls, courant les champs, virent parmi
La fange d’un fossé profond, une carcasse
Humaine dont la faim torve d’un loup fugace
Venait de … (Continuer)
I
Tu me dois ta photographie
À la condition que je
Serai bien sage — et tu t’y fies !
Apprends, ma chère, que je … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’écartement des bras m’est cher, presque plus cher
Que l’écartement autre :
Mer puissante et que belle et que bonne de chair,
Quel appât est … (Continuer)
Sois de bronze et de marbre et surtout sois de chair
Certes, prise l’orgueil nécessaire plus cher,
Pour ton combat avec les contingences vaines ;… (Continuer)
Le long bois de sapins se tord jusqu’au rivage,
L’étroit bois de sapins, de lauriers et de pins,
Avec la ville autour déguisée en village … (Continuer)
Or, vous voici promus, petits amis,
Depuis les temps de ma lettre première,
Promus, disais-je, aux fiers emplois promis
À votre thèse, en ces jours … (Continuer)
A Ernest Raynaud
Couché dans l’herbe pâle et froide de l’exil,
Sous les ifs et les pins qu’argente le grésil,
Ou bien errant, semblable aux … (Continuer)
Tu crois au marc de café,
Aux présages, aux grands jeux :
Moi je ne crois qu’en tes grands yeux.
Tu crois aux contes de … (Continuer)
Laisser un CommentaireSeigneur, vous m’avez laissé vivre
Pour m’éprouver jusqu’à la fin.
Vous châtiez cette chair ivre,
Par la douleur et par la faim !
Et Vous … (Continuer)
La cathédrale est majestueuse
Que j’imagine en pleine campagne
Sur quelque affluent de quelque Meuse
Non loin de l’Océan qu’il regagne,
L’Océan pas vu que … (Continuer)
Laisser un CommentaireDe toutes les douleurs douces
Je compose mes magies !
Paul, les paupières rougies,
Erre seul aux Pamplemousses.
La Folleparamour chante
Une ariette touchante.
C’est … (Continuer)
Quand déjà pétillait et flambait le bûcher,
Jeanne qu’assourdissait le chant brutal des prêtres,
Sous tous ces yeux dardés de toutes les fenêtres
Sentit frémir … (Continuer)
‘ Bah ! malgré les destins jaloux,
Mourons ensemble, voulezvous ?
La proposition est rare.
Le rare est le bon. Donc mourons
Comme dans les … (Continuer)
L’Océan sonore
Palpite sous l’oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu’un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D’un … (Continuer)
Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste !
C’est vers le Moyen Age énorme et délicat
Qu’il faudrait que mon coeur en panne naviguât,… (Continuer)
L’échelonnement des haies
Moutonne à l’infini, mer
Claire dans le brouillard clair
Qui sent bon les jeunes baies.
Des arbres et des moulins
Sont légers … (Continuer)