Catégorie : Philippe Desportes

Durant les grand’s chaleurs, j’ai vu cent mille fois
Qu’en voyant un éclair flamboyer en la nue,
Soudain comme transie et morte devenue,
Tu perdais … (Continuer)

A pas lents et tardifs tout seul je me promène
Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ;
Et pour n’être aperçu, je choisis … (Continuer)

Sur les abymes creux des fondements poser
De la terre pesante, immobile et féconde,
Semer d’astres le Ciel, d’un mot créer le monde,
La mer, … (Continuer)

Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris !
La beauté qui me blesse, et qui tient mes esprits
En langueur continue,
Languit dedans un … (Continuer)

Amour, tu es aveugle et d’esprit et de vue,
De ne voir pas comment ta force diminue,
Ton empire se perd, tu révoltes les tiens,… (Continuer)

Quand je pouvais me plaindre en l’amoureux tourment,
Donnant air à la flamme en ma poitrine enclose,
Je vivais trop heureux ; las ! maintenant … (Continuer)

Un ivoire vivant, une neige animée,
Fait que mon oeil ravi ne s’en peut retirer.
Ô main victorieuse, apprise à bien tirer,
Que tu m’as … (Continuer)

Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance
Qu’une arquebuse à roue, et vos sourcils voûtés,
Ce sont deux arcs turquois, qui rendent surmontés
Les … (Continuer)

Quand nous aurons passé l’Infernale rivière,
Vous et moy pour nos maux damnez aux plus bas lieux,
Moy pour avoir sans cesse idolâtré vos yeux… (Continuer)

Que servirait nier chose si reconnue ?
Je l’avoue, il est vrai, mon amour diminue,
Non pour objet nouveau qui me donne la loi,
Mais … (Continuer)

Douce Liberté désirée,
Déesse, où t’estu retirée,
Me laissant en captivité ?
Hélas! de moi ne te détourne !
Retourne, ô Liberté ! retourne,
Retourne, … (Continuer)

C’était un jour d’été de rayons éclairci,
J’en ai toujours au coeur la souvenance empreinte,
Quand le ciel nous lia d’une si ferme étreinte
Que … (Continuer)

Si la foi plus certaine en une âme non feinte,
Un honnête désir, un doux languissement,
Une erreur variable et sentir vivement,
Avec peur d’en … (Continuer)

Qu’on m’arrache le coeur, qu’on me fasse endurer
Le feu, le fer, la roue, et tout autre supplice,
Que l’ire des tyrans dessus moi s’assouvisse,… (Continuer)

J’ai dit à mon désir : pense à te bien guider,
Rien trop bas, ou trop haut, ne te fasse distraire.
Il ne m’écouta point, … (Continuer)

J’ai longtemps voyagé, courant toujours fortune
Sur une mer de pleurs, à l’abandon des flots
De mille ardents soupirs et de mille sanglots,
Demeurant quinze … (Continuer)